C’est en compagnie de ses 4 plus fidèles supporters (surtout quand le soleil brille le dimanche à 15h00!) que nous mettons à l’honneur ce rugbyman pour la « Une » de son portrait Puissance 15…
Il est loin le temps où Pierre-François Mergoil suivait partout ses 2 aînés, Yann et Brice, en Terre d’Ovalie « Bleue & Jaune », du côté de Clermont et du Stade Michelin… Des couleurs avec lesquelles il aura la joie de conquérir, avec ses potes d’enfance « Jaunards », le titre de Champions de France Espoirs. Et puis un jour, les Dieux du Rugby lui demandèrent de quitter son Auvergne natale pour le territoire voisin, Rhône-Alpes, où, souvent paré de « Rouge & Noir » (mais comment faire autrement quand c’est une Toulousaine qui accompagne votre vie ?), il continue aujourd’hui de vivre sa belle histoire ovale… Une histoire riche d’essais transformés, tout bon buteur qu’il est… Merci Pierre-François !
Bonjour Pierre-François… Dis-moi, l’histoire entre le rugby et toi, elle commence où, quand, comment… Et pourquoi ?
Les Pétades, Puy-de-Dôme (63)
Je suis né dans le Puy-de-Dôme, à Vic-le-Comte, au sud de Clermont, et j’ai poussé aux « Pétades », un petit hameau voisin. En fait, je suis arrivé dans une famille de rugbymen… Mon père, André, qui n’est plus là aujourd’hui, a joué à l’AS Montferrand et dans d’autres clubs alentours, et mes 2 frères aînés, Yann et Brice, qui ont 10 et 11 ans de plus que moi, jouaient aussi à l’ASM… Alors moi, j’étais le « petit dernier » qui suivait ses frangins partout, y compris à leurs entraînements, où j’étais posté derrière les poteaux en n’ayant qu’une hâte… Aller tâter du ballon à mon tour, ce que je ferai rapidement par la suite !
Mes grands-parents paternels vivaient dans la Cité Michelin, à 100 mètres à vol d’oiseau du Stade Marcel Michelin, et de chez eux, je voyais les projecteurs et j’entendais les bruits du stade… C’est quelque chose qui m’a vraiment marqué, et je crois que c’est ce qui explique l’attachement viscéral que j’ai pour l’AS Montferrand, devenue aujourd’hui l’ASM Clermont Auvergne… Ce club, je l’aime !
Dans notre jardin, mon père avait installé un tuyau en PVC entre 2 arbres… C’étaient pour moi les plus beaux poteaux de rugby du monde, et en attendant d’avoir 6 ans, l’âge qui me permettrait d’avoir ma première licence, je passais des heures à taper dans le ballon pour le faire passer au dessus de ce fichu tuyau… Jusqu’au jour où, enfin !, je suis allé rejoindre l’école de rugby de l’USMV à Martres de Veyre, le club qui était le plus proche de chez nous.
Là-bas, je suis accueilli par mes premiers éducateurs, José Aledo, Christian Pradeau, Yves Dauzat, Gilles Agard, et c’est habillé de « Rouge & Noir » que je ferai mes classes Poussins et Benjamins avec une très belle génération « 85 » où on arrivait à taper l’ASM. Dans cette équipe, je fais dès les Poussins une bien belle rencontre, celle de Johan Roudel… Depuis, notre amitié ne s’est jamais démentie, et il est aujourd’hui le parrain de mon fils.
Et alors, après ces débuts, quels chemins avez-vous pris ensemble, le ballon ovale et toi ?
Puis nous serons 4 ou 5, dont Johan, à quitter les Martres pour aller rejoindre les Minimes de la prestigieuse AS Montferrandaise, coachés par Thierry Vidal et « Nounours » (je ne lui ai toujours connu que ce nom là!)… Ces 2 là avaient entraîné mes 2 frères des années plus tôt… Ils n’ont donc pas été étonnés de voir le « petit Mergoil » arriver ! Le fait de rejoindre les « Jaunards » m’ouvre la porte des grands tournois des catégories jeunes… On rencontre alors des clubs prestigieux, et pour moi, c’est tout juste merveilleux.
En 2001, je suis Cadet, je joue alternativement à l’ouverture ou à l’arrière, et j’intègre le Pôle Espoirs d’Ussel avec plusieurs de mes potes… La semaine on est là-bas en internat, et on rejoint Clermont le vendredi pour l’entraînement et le match du week-end. On est coachés par Michel Benech, et on fera une finale Gaudermen, qu’on perdra contre La Rochelle. L’année suivante, entraînés par Fred Sciauvaud, on ira en ½ finale du Championnat de France Crabos, où on chute contre Bourgoin.
J’intègre ensuite le Centre de Formation de Clermont en Reichel, et je rejoins l’année suivante le Groupe Espoirs… Un groupe fantastique alors dirigé par Sam Cherouk (l’actuel coach des Féminines françaises) et Fabrice Ribeyrolles, et qui fêtera au cours de la même saison (2005/2006) 2 titres de Champions de France… D’abord à 15 (contre Brive à Ussel… Dans une superbe atmosphère de derby !), puis à 7 (contre Bayonne à Narbonne) … Une épopée qui a été extraordinaire à vivre, car nous étions vraiment suivis par un « grand » public Clermontois. J’ai la chance de vivre cette belle aventure avec de super potes, comme Vincent Roux (qui sera plus tard mon témoin de mariage), avec qui je joue depuis les Minimes une année sur deux (lui étant de 84 et moi de 85 !) et qui fera par la suite une belle carrière de joueur à Clermont, La Rochelle et Agen, et sera Capitaine de l’Equipe de France à 7, ou encore Thomas Domingo (maintenant parrain de ma fille), qui fera la belle carrière qu’on lui connaît, (et qui continue toujours !) sous le maillot Clermontois.
Ces 2 titres obtenus en Espoirs en 2006, nous sommes allés les chercher pour nous, bien sûr, mais d’abord pour Adrien Chalmin, gravement blessé en tout début de saison lors d’un match amical à Vannes. Armé d’une pugnacité et d’une volonté extraordinaires, Adrien consacrera ensuite sa passion pour notre sport au rugby-fauteuil, une discipline dans laquelle il est un cadre de l’Equipe de France. Il intervient aussi dans les établissements scolaires, à travers l’association Handi’School qu’il a fondée en 2010. Handi’School vise à sensibiliser le jeune public et le monde de l’entreprise par l’intermédiaire du sport et notamment du rugby-fauteuil… Chapeau bas Adrien !
Ma dernière année Espoirs se passe un peu moins bien… On me donne moins de temps de jeu, je perds un peu confiance, alors je me dis que c’est le moment de partir… J’ai 22 ans, Je prends la route avec Jessica (qui quelques années plus tard deviendra ma femme), direction Beaurepaire, en Isère, qui évolue en Fédérale 1, et où je suis recruté par Denis France, alors Président du club. Au passage, je retrouve mes couleurs originelles, celle de Martres-de-Veyre… Le Rouge et le Noir ! Je ferai cette saison-là une ½ finale du Championnat de France avec l’Equipe B, contre Tours… Une belle aventure que ces phases finales !
La saison suivante, en 2008, je pars à Saint-Etienne, qui a un projet ambitieux, celui de faire décoller le club, qui est alors en Fédérale 2. Je deviens Stéphanois et je vis une très belle année rugbystique… Entraînés par David Carrier, un gars incroyable, fan du jeu « à l’Australienne », on monte en Fédérale 1, en ne perdant que 3 matchs dans la saison… Dont le dernier en ½ finale du Championnat de France, contre Monteux… Un match houleux !
Je ne resterai qu’une année sous le maillot vert du C.A. Saint-Etienne, car étant désormais marié, il était temps pour moi de me lancer dans un projet professionnel stable. Ottavio Barbato, Président du C.S. Annonay, m’offre une belle opportunité dans la société de construction dont il est le dirigeant fondateur… On est en 2009, et je signe donc en Ardèche, en Fédérale 2, où je retrouve à nouveau les couleurs « Rouge & Noir » (j’en profite pour adresser ici un clin d’œil à ma belle-famille, toulousaine, fan bien sûr de ces 2 couleurs fétiches de la Ville Rose…).
Au total, je jouerai 7 saisons à Annonay, essentiellement en Fédérale 3, entraîné entre autres par Franck Mata, un coach très dur, mais très droit et fin stratège, qui m’a personnellement fait beaucoup évoluer dans mon jeu et m’a permis de mieux percevoir quel devait être mon rôle sur le terrain. Un autre coach va énormément me marquer au C.S. Annonay, c’est Valéry Marzullo, qui arrivait alors de Voiron… Valéry, c’est un peu mon père spirituel, un personnage profondément humain, un vrai leader qui a su donner l’envie et une âme à un groupe qui en avait besoin, à la fois sur le terrain et en dehors du terrain… Avec 80% des gars qui étaient du bassin d’Annonay et des alentours, on a passé ensemble 3 belles saisons… Même si on rate 3 fois la montée en Fédérale 2 en 1/8ème de finale, à chaque fois de très peu !
Et puis, après ces belles années passées au C.S. Annonay, c’est à l’intersaison dernière que je rejoins le S.O. Givors Rugby 2 Vallées, dans le Rhône, en Fédérale 3.
Dans tout ce parcours, si tu devais nous faire partager pêle-mêle quelques « temps forts » pour lesquels tu gardes un souvenir particulier… Tu nous confierais quoi ?
Le premier souvenir qui me vient là me fait retourner dans mes années Cadets, à Clermont… On joue contre Dijon en lever de rideau des Seniors de l’ASM au Stade Michelin, en nocturne… C’est la fin du match, les tribunes sont combles à l’approche du match qui va suivre, et je dois tenter la pénalité de la gagne… J’ai un peu la tremblote, mais ça passe… Et là c’est un moment particulier que je vis, comme si le temps s’arrêtait.
Je me souviens aussi de cette joie éprouvée, il y a 2 ans, sous le maillot du C.S. Annonay, à l’issue d’une victoire à Saint-Priest en match retour des 32ème de finale du Championnat de France de Fédérale 3… On avait perdu le match aller chez nous, et avec une équipe décimée par les blessures, mais ô combien brave, on déjoue tous les pronostics au match retour, et on passe !
Et puis bien sûr, je ne peux pas passer aux oubliettes cette année 2006, où nous sommes 2 fois Champions de France (à 15 et à 7) avec les Espoirs Clermontois… Le « barathon » qui s’ensuivit fut assez… Grandiose !
Tu as rejoint le Sporting Olympique Givors Rugby 2 Vallées en début de saison… Raconte-nous un peu ce club… ?
Givors, Rhône (69)
Paré de « Jaune & Noir », le Sporting Olympique Givordin est un club plus que centenaire (1912), présidé aujourd’hui par Michel Commeinhes. Situé sur l’axe Lyon / Saint-Etienne, le S.O.G. est un donc un vieux bastion du rugby dans la région, qui a formé des internationaux comme Sylvain Marconnet, Pascal Papé ou encore Cédric Desbrosses… Cédric qui est d’ailleurs actuellement aux manettes du club en compagnie d’Olivier Nauroy.
Nous évoluons dans la poule 9 du Championnat de Fédérale 3, dans laquelle nous bataillons ferme après un début de saison compliqué où nous avons perdu des matchs pourtant à notre portée… Aujourd’hui, à 5 journées de la fin du Championnat, au cours desquelles nous jouerons 3 fois à domicile, nous avons notre destin entre nos mains… Alors à nous de faire le boulot pour nous maintenir… On doit ça à ce club qui par le passé a connu le Groupe B, et qui jouit d’une véritable culture rugbystique… Un club dans lequel il fait bon vivre, et où ceux qui comme moi arrivent de l’extérieur sont tout de suite mis à l’aise.
Je profite du moment pour saluer tous les gars avec qui je porte aujourd’hui le maillot du S.O. Givors Rugby 2 Vallées, avec un clin d’œil particulier à mon « covoiturier » et ami Stéphane Mandrand, ex-Annonéen lui aussi (on a joué 7 saisons ensemble là-
bas !). Donc la route, on connaît ! Outre ses qualités de rugbyman, Stéphane est
également « dans le civil » un excellent paysagiste, et nos activités professionnelles respectives nous amènent à travailler ensemble.
Quelle est ton activité professionnelle ?
Je suis Commercial / Responsable de projets chez un constructeur de maisons individuelles, « Les Maisons du Groupe », société basée à Annonay et fondée en 1985 (l’année de ma naissance !) par Ottavio Barbato, le Président du C.S. Annonay. Aujourd’hui, ce sont les enfants d’Ottavio, Olivier et Julie, qui ont pris le relais à la tête de cette entreprise qui emploie 38 personnes.
Nos clients sont essentiellement des particuliers, et nous construisons leurs maisons… Ce n’est pas rien, car pour beaucoup d’entre eux, c’est le projet d’une vie, et nous faisons tout pour que ce projet soit une totale réussite pour eux. Nous sommes une entreprise familiale, et tout le monde chez nous est mobilisé sur les projets que nous menons de A à Z (depuis la phase d’étude jusqu’à la remise des clés, tout est réalisé par nous)… Ici, c’est l’esprit d’équipe qui prime, comme au rugby !
Grosso modo, on intervient sur un territoire géographique qui va de Vienne à Valence… La majorité de nos réalisations se situent sur le bassin d’Annonay, et on rayonne aussi en direction du Pilat et de la Vallée du Rhône… Mais on sait aussi sortir de la région quand il le faut, car on est allé jusqu’à Clermont-Ferrand pour y construire la maison de Thomas Domingo !
Pour ma part, j’interviens dès le tout début des projets, dès la recherche de terrains, et je suis un commercial qui a la chance de ne pas travailler avec un catalogue… Chez nous, toutes les maisons sont construites sur mesure, pour coller au plus près aux besoins de nos clients, à leurs souhaits, aux caractéristiques de leur terrain, à leur budget, et on n’est donc pas enfermés dans un seul type de maison… Notre dessinateur et nos équipes font des prouesses dans la personnalisation des projets.
Mon boulot me permet d’être au carrefour d’un réseau professionnel et humain extrêmement riche, entre les mairies, les propriétaires de terrain, les maîtres d’ouvrage, les géomètres et tous les corps de métiers du bâtiment… J’apprécie vraiment la diversité que m’offre ce métier.
Site Internet « Les Maisons du Groupe »
Petit retour vers le rugby… Tu es buteur… Raconte-moi 3 réalisations dont tu es particulièrement fier dans ta carrière…
Ah ! Alors là je vais te parler d’une pénalité tentée lors du ¼ de finale du Championnat de France joué avec la B de Beaurepaire en 2008 contre Bobigny … On est au moins à la 88ème minute du match (!!!)… On tient le ballon depuis un bon bout de temps… Nos adversaires sont pénalisés… 40 mètres en face des perches… Si je la mets on gagne le match et on continue l’aventure… Je ne tremble pas (j’ai grandi, depuis le temps où j’étais Cadet à l’ASM !)… Je la mets… On est en ½… Yes !
Sinon, je t’ai déjà parlé plus haut d’une autre pénalité victorieuse que j’ai passée sur le fil quand j’étais Cadet à l’ASM, alors je n’y reviendrai pas… Et puis tiens, je me rappelle aussi de ces 3 points passés des 50 mètres en coin, un dimanche en 2014 vers 16h30 du côté de Bellegarde Valserine, sous le maillot du C.S. Annonay… Ça nous a permis de revenir in extremis de l’Ain avec le match nul en poche… Il n’est jamais facile de faire aussi bien quand tu reviens de là-bas !
L’Auvergnat de naissance que tu es habite aujourd’hui à Peaugres, en Ardèche… Quand des amis viennent te rendre visite, tu leur fais découvrir quoi, et tu leur fais déguster quoi ?
Peaugres, Ardèche (07)
On est tellement bien en Ardèche, c’est un département magnifique ! Peaugres se situe dans le nord du département, et c’est un coin qui est bien connu pour son parc zoologique qui, avec ses 80 hectares, est le plus grand parc animalier de la Région Auvergne Rhône-Alpes, alors bien sûr, ici, c’est un incontournable, pour le plus grand plaisir des petits et des grands… Vu l’âge moyen de notre petite famille, on y a un abonnement !
Côté gastronomie, on a quelques spécialités locales qu’on aime déguster avec nos visiteurs, comme les caillettes, le fromage de chèvre, le vin des coteaux Ardéchois… Et il y a pour nous un endroit incontournable, bien connu en particulier du C.S. Annonay, que je conseille à tous ceux qui veulent savourer une bonne viande et passer un grand moment de convivialité… Il suffit de se rendre à Félines, au Café-Restaurant « Le Saint-Georges », tenu par Fred, un ancien rugbyman !
Et puis, encore plus près de chez moi, j’ai la chance d’avoir un voisin extraordinaire… Sylvain Badel, caviste de surcroît, et la famille et les amis qui viennent nous rendre visite repartent toujours avec quelques « échantillons » de chez lui… Son domaine qu’il a baptisé « Si le vin » produit d’excellents breuvages !
Quand le dimanche tu es sur le pré, tes exploits sont particulièrement suivis par 4 paires d’yeux… Si on leur faisait un clin d’œil ici, juste là ?
Ah oui, avec grand plaisir ! Mais je vais quand même te faire une petite confidence… Il vaut mieux qu’il fasse un grand soleil, car sinon c’est un peu difficile de faire venir Jessica (et avec elle nos 3 petits !) au stade !!! C’est bien sûr toujours pour moi un grand bonheur de les apercevoir tous les 4 au bord du terrain quand je joue… Lenaïc, mon fils, est un mordu de son papa et, je crois, de rugby… Même si pour l’instant, à 6 ans, il joue au ballon rond avec ses potes, je ne serai pas étonné qu’il se mette bientôt à l’ovale. Quant à ses petites sœurs,
Gaëtane (5 ans) et Loïse (4 ans), quand elles sont là, ça me fait toujours un peu quelque
chose, au moment de taper une pénalité, de les entendre crier : « Allez papa ! »… Et quand
ça passe (le plus souvent possible !!!), j’aime leur adresser un petit clin d’œil en reprenant ma place…
C’est Romain Texier, qui depuis Salaise sur Sanne, t’a fait une passe « Puissance 15 »… Alors, maintenant que tu l’as ce ballon, vers qui vas-tu taper à suivre ?
Je remercie beaucoup Romain pour ce ballon « Puissance 15 » qu’il m’envoie depuis Salaise… Quand je jouais à Annonay, j’étais Président de l’Association des joueurs, et c’est d’ailleurs au « Saint-Georges », autour d’une bière, qu’on s’est rencontré il y a quelques années… Depuis, on a souvent fait appel à « Tex » pour nous équiper, avec grand bonheur et toujours beaucoup de convivialité !
Et maintenant que je l’ai en main, ce ballon que je dois faire voyager, je vais l’expédier d’un long coup de pied dans la région toulousaine, à l’intention de Benoît Piffero, mon beau-frère, qui évolue en Fédérale 1 à Blagnac… Je sais qu’il te racontera une belle histoire de rugby qui, tu le verras, nous fera voyager jusqu’au Canada. J’adresse aussi un gros clin d’œil à Nicolas Piffero, mon second beau-frère, qui m’a rejoint il y a quelques saisons au C.S. Annonay, où il joue toujours aujourd’hui.
Bon, Pierre-François, et pour achever ton Portrait Puissance 15… Tu nous fais écouter quoi ?
Il y a une chanson incontournable ici, dans le Rugby Ardéchois, et qui est souvent reprise en chœur dans les vestiaires quand on fête la victoire… Cette chanson, elle s’appelle tout simplement « L’Ardèche »… Il y en a une version célèbre que tu peux trouver sur Youtube, c’est celle d’Anthony Frenet, natif d’Annonay et joueur à l’US Bourg depuis 2008. Il la chante en 2013 à Villeneuve d’Ascq à l’issue du match de la montée en PRO D2 contre Lille… Je propose qu’on l’écoute ici !
L’Ardèche
Page Facebook du S.O.Givors Rugby 2 Vallées
Interview : Frédéric Poulet
Photos : Photo de « Une » de Pierre-François : PFM / Photos « Rugby » de Pierre-François : Archives de Pierre-François et site Internet du S.O.Givors / Soleil : Pixabay / Fromage de chèvre : Fotolia 79642160 /
Eu égard aux droits qui leur seraient associés, nous nous engageons à enlever les illustrations présentes dans cet article, sur simple demande de leurs auteurs.
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