Les Dieux du Rugby, qui ont le privilège de pouvoir rendre heureux qui le veut bien ici-bas, ont visiblement voulu gâter cet homme quand en l’An 2000, il fêta ses 19 ans…
Ah ça oui, le passage au 3ème Millénaire, Laurent Capdevielle s’en rappellera forcément toute sa vie : Champion de France Reichel avec la Section Paloise, Champion de France Taddéi avec le Comité du Béarn, Champion de France Universitaire avec la Fac de Pau et… Cerise sur le gâteau… Champion du Monde avec l’Equipe de France des -19, après une magnifique victoire sur l’Australie ! Difficile de faire mieux quand on guerroie sur les prés d’Ovalie, et j’en connais plus d’un qui damneraient leurs âmes de rugbymen pour moins que ça !! Ce sera ensuite à Oloron, à Lourdes, puis enfin à Bizanos, que Laurent exprimera ses talents de n°8, avec au passage une belle rencontre parmi tant d’autres… Celle de Pyrénées Rugby Seven, dont il est aujourd’hui le Président. Et si le rugby est l’une des passions de sa vie, il en est une autre aussi qu’il nous fait découvrir ici… « Sa » Vallée d’Ossau, ce beau pays qui l’a vu naître… Merci Laurent !
Bonjour Laurent, le rugby et toi, c’est une histoire qui dure depuis longtemps ? Tu nous racontes votre rencontre ?
Buzy, Pyrénées-Atlantiques (64)
Je suis né à Oloron, et à 5 ou 6 ans j’ai commencé le rugby à Buzy, un petit village à l’entrée de la Vallée d’Ossau. Pourquoi suis-je venu au rugby à l’AS Buzy ?… Tout simplement parce que mon père, Patrick, y jouait comme pilier droit, et que, depuis le berceau, je passais tous mes week-ends à le voir jouer !
Gamin, j’étais un peu la mascotte des Séniors du club, car mes parents m’ayant eu très jeunes, j’étais un des tous premiers « enfants de joueurs » de leur génération, et je les suivais partout…Y compris lors des avants-matchs dont je garde de nombreux souvenirs… A la fois les images de mon père se faisant chauffer le dos au gant de crin, mais aussi les odeurs de la pommade, ou encore de la pharmacie de l’époque qui n’était autre qu’une caisse à outil en bois, et du fameux seau d’eau avec « l’éponge magique », qui remettait debout les joueurs lorsqu’ils prenaient un mauvais coup… Bien loin de ce que l’on connaît aujourd’hui !
Et je ne parle pas du seau de sable pour confectionner le tee du buteur… Oui, je garde de grands souvenirs de tout ça, ainsi que de toutes ces 3èmes mi-temps chez Marie-Louise les dimanches soirs, ou encore des phases finales de Championnat de France, avec les longs déplacements en bus… On arrivait à remplir 4 ou 5 bus au départ de Buzy… Ce n’est par rien pour un village de 1000 habitants… Quelles fêtes, et quelle ambiance !
Et à partir de là, quelle route as-tu empruntée sur la « Nationale Rugby » jusqu’à aujourd’hui ?
J’ai donc fait mon école de rugby en « Bleu ciel & Noir » à l’AS Buzy. En Minimes nous étions en entente avec Arudy (le club phare du coin, qui était alors en Fédérale 2) et Laruns, et c’est là que les choses « sérieuses » ont réellement commencé car nous étions une très belle génération 81, dans laquelle je me trouvais en compagnie, entre autres, d’Antoine Vignau-Tuquet, de Pierre Som, Thomas Sanchou,… J’ai été formé au poste de n°8, nous étions entraînés par Raymond Delgado et Jean-Bernard Cabannes, et nous nous sommes tous régalés !
Du coup, en Cadets, nous étions inscrits en Alamercery, le plus haut niveau de la catégorie, et nous n’avions dans notre poule que des « gros » clubs comme Pau, Peyrehorade (Champion de France cette saison là, et dont le n°10 était un certain Julien Peyrelongue… Et qui comptait également dans ses rangs les Frères Tastet, avec qui je jouerai plus tard en Reichel à la Section Paloise)… Ce qui était assez exceptionnel pour un village comme Arudy, et une grande fierté pour nous, même si à ce niveau ce n’était pas facile tous les dimanches !
A l’époque, j’intègre également le Sport Etudes de Bayonne, où nous étions managés par Pierre Perez, un homme remarquable à qui je dois énormément… Et j’adresse aussi un grand « merci » à mes parents qui auront fait beaucoup de sacrifices pour financer ces études…
Contacté par la Section, je pars à Pau en Cadets 2ème année, en compagnie d’Antoine Vignau-Tuquet et de Pierre Som, Pau où nous retrouvions pas mal de joueurs que nous fréquentions en sélection, et avec qui, entraînés par Jean Laplace, nous remportons le Gaudermen 98, en battant Montferrand en finale à Angoulême.
L’année Juniors Crabos sera un peu décevante, malgré un très bel effectif qui se profilait déjà avec des gars comme Etienne Serna (capitaine emblématique de la génération 80), Arnaud Mela, Manuel Sierra… Mais en Reichel 1ère année, j’ai le grand plaisir d’évoluer, toujours à Pau, dans une « grosse » génération 80/81, dans laquelle on retrouve, outre tous ceux déjà mentionnés, des joueurs comme Imanol Harinordoquy, Mathieu Larrouy, etc… Ca tenait vraiment la route, et dans le pack, on est à cette époque pratiquement tous dans les Equipes de France Jeunes.
Cette saison là (99/2000), on a complètement assumé notre statut de favoris, puisque sur 33 matchs, on comptabilisera 33 victoires… Je me souviens qu’en finale du Championnat de France Reichel on affronte un club assez improbable eu égard au palmarès de la compétition, l’AS Villeurbanne, qui avait une génération incroyable et qui avait réalisé un parcours extraordinaire jusqu’à cet ultime match de la saison. Nous les avons battus avec beaucoup de difficultés sur le score de 33 à 24… Ca a vraiment été pour nous le match le plus difficile de la saison à remporter, et je crois qu’on s’en souvient tous !
L’année 2000 a été pour moi une année de folie, au cours de laquelle je serai donc Champion de France Reichel avec Pau, Champion de France Taddei avec le Comité du Béarn, Champion de France Universitaire et… Champion du Monde -19 ans, lors de la Coupe du Monde organisée cette année là en France, à Dijon. Nous étions 4 Palois dans cette équipe : Peïo Som, Antoine Vignau-Tuquet, Sébastien Petitgianny et moi-même, et nous avons battu l’Australie (celle de Brock James !) en finale sur le score de 14 à 0 (2 essais de Valentin Courrent qu’il transforme lui-même !), après être venus à bout de l’Afrique du Sud (25-5) en ¼ et du Pays de Galles en ½ (29-0).
En 2001, je serai à nouveau Champion de France Reichel avec la génération 81/82 de la Section Paloise, qui parvient ainsi à conserver le titre pour la 2ème année consécutive, en battant Narbonne 21 à 6 en finale à Saint-Girons. Cette même année, on remporte aussi la Coupe d’Europe Universitaire avec la Fac de Pau (Université de Pau et des Pays de l’Adour). Comme on tournait bien en Juniors, j’ai également eu cette saison là l’occasion de goûter à quelques matchs en Equipe 1ère, entraînée à l’époque par Antranik Torossian, et dans laquelle on trouvait les Aucagne, Cléda, Bomati, Arbo, Traille, etc… Pour le jeune que j’étais, c’était assez impressionnant d’être au milieu de tous ces gars là.
Arrivé en Espoirs, n’ayant pas la possibilité de continuer de m’exprimer à Pau en n°8, mon poste de prédilection, et voulant rester dans ma région natale, je prends la décision de rejoindre le FC Oloron Sainte-Marie. Ce choix me permet aussi de privilégier mon avenir professionnel, et de m’engager avec plus de sérénité dans la voie d’un BTS en alternance chez Euralis, une coopérative agricole pour laquelle je travaille toujours aujourd’hui.
Voilà donc comment à 21 ans, je me retrouve en Fédérale 1 dans ma ville natale d’Oloron… au sein d’un FC Oloron chargé de son glorieux passé des années 70/80 en Groupe A, quand il était à son apogée du temps des illustres Michel Clémente, Alain Maleig ou René Traille (père de Damien) et qu’il faisait tomber le Grand Béziers à la maison… un FC Oloron qui lorsque j’y arrive, avait été Champion de France de Fédérale 1 deux saisons auparavant, en 2000.
Entraînés par Didier Hall et Jimmy Trey, on avait une très belle équipe, avec pas mal de gars qui étaient des anciens de la Section comme Thierry Baleix, Sébastien Claverie, Philippe Vigneau, Christophe Paillé, le tout avec de « purs » Oloronais comme Philippe Lefèvre, Joël Deschamps, Coco Estecahandy, Pascal Dura, etc… La 1ère saison, on fait une ½ finale contre Limoges à Gaillac, qui nous bat 11 à 9, et nous prive de montée en PRO D2.
Au total, je vais faire 5 très belles saisons à Oloron, tant sur le plan humain que rugbystique, dans un super club, très bien structuré, où tout le monde est extrêmement impliqué, depuis l’école de rugby jusqu’aux Seniors… Un collectif magnifique ! Régulièrement qualifiés pour les phases finales, on jouera une finale de Fédérale 1 contre Colomiers en 2005, à Tarbes, après avoir réalisé l’exploit d’éliminer en ½ finale une grosse équipe de Bourg-en-Bresse, chez elle, et chez nous, en matchs aller-retour. Malheureusement, c’est l’année où le TOP 16 devient TOP 14, et seul Colomiers a eu le droit de monter en PRO D2… Cruel destin pour nous !!
Je pars ensuite jouer 2 saisons à Lourdes, en Fédérale 1, entraîné par Pierre Hourcade et Jean-Paul Trille, et managé par Mitou Fourcade, et puis je rejoins ensuite l’Avenir de Bizanos, en Fédérale 2. J’y retrouve Sylvain Guilhem, avec qui j’avais joué à Pau, et j’ai aussi le plaisir de jouer avec Philippe Carbonneau, qui a fini sa longue carrière de joueur là-bas, avant de partir entraîner Brive il y a 2 ans. Je reste 4 ans à Bizanos, où j’ai le grand bonheur de jouer ma dernière saison de rugby sous le même maillot que mon frère, Hervé… Et c’est à l’intersaison de 2012, à 31 ans, alors que j’apprends que je vais être papa, que je mets un terme à ma carrière de joueur…
Parmi tous ceux qui sont enfouis dans ta mémoire, si tu devais nous faire partager des moments forts qui t’ont marqué dans ton parcours, qu’est-ce qui remonte le plus vite à la surface ?
ou également le souvenir, par exemple, d’un match que j’ai joué, à 16-17 ans, dans la même équipe que mon père (nous n’avons que 21 ans d’écart et il a joué jusqu’à 39 ans !), à l’occasion d’un match « festif » à Buzy… Mais plus globalement, ce que je retiens, c’est tout ce chemin parcouru depuis mes tous débuts… Tous ces allées et venues dans la « bétaillère » entre Buzy, Arudy et Laruns à l’école de rugby, ou entre Pau et Bayonne à l’adolescence quand j’étais en Sports Etudes… Tout ce dévouement de nos éducateurs (Torgnole, Michel, Gilette, Chulz, Moscato, Yéyé, Raymond, Jean-Ber…) et de nos parents… C’est à eux tous que je dois d’avoir semé ce qui a fait par la suite la richesse de mon parcours rugbystique et tout le bonheur qu’il m’a procuré ! A travers toutes ces aventures humaines qui m’ont mené à des titres, mais aussi à des moments inoubliables comme la 1/2 finale retour à Oloron contre Bourg-en-Bresse que nous avons jouée devant 10 000 personnes à Saint-Pée !
Tu es Président de « Pyrénées Rugby Seven »… Peux-tu nous présenter cette association dans ses grandes lignes ?
La création de Pyrénées Rugby Seven (PR7) remonte à l’époque où je jouais à Oloron en 2003, et elle résulte d’une initiative de joueurs dont la majorité étaient salariés chez Total, partenaire de l’Association, en vue d’aller disputer le Dubaï Rugby Sevens. Yannick Vignette qui lui aussi jouait à Oloron (il entraîne aujourd’hui Mauléon), avait été chargé de constituer une équipe de jeunes du Béarn et avait fait appel à pas mal de joueurs de ma génération… Il m’a proposé de faire partie de l’équipe… J’avais 23 ans, Dubaï me faisait rêver, et bien sûr j’ai accepté !
Ca a donc démarré comme ça, en 2004, on est parti à Dubaï avec une délégation de 30 joueurs (une de « Vétérans », et une de « Jeunes »), déjà sous le label « Pyrénées Rugby Sevens », l’association venant tout juste d’être créée… Les vétérans vont en ½ finale, et nous, les Jeunes, on gagne le tournoi… Pour une « première », c’était plutôt réussi !
On était donc «obligés » de retourner à Dubaï l’année suivante pour défendre le titre… Et on refait une finale (dans le grand stade de l’IRB, devant 50.000 personnes !). Les premières années il n’y avait que des Béarnais dans l’équipe (Oloron, Pau, Lourdes,…) et on ne faisait qu’un tournoi par an, celui de Dubaï. Et puis à partir de 2006 on a commencé à être invités à d’autres évènements, comme ceux de Rome, Singapour, Hong-Kong (Tournoi à 10 où sont passés de très nombreux joueurs de l’Hémisphère Sud, comme par exemple, tout dernièrement révélé lors de la Coupe du Monde 2015, l’ailier Néo-Zélandais Nehe Milner-Skudder , ou d’autres plus emblématiques comme Lomu, Skintad, Marshall, Cullen, Umaga, Tuilagi, Smith, Caucaunibuca…), et on est allé jusqu’à participer à 4 tournois dans l’année.
Je suis pour ma part membre de l’association depuis le début, d’abord en tant que joueur, puis comme coach, puis membre du bureau, et il y a 3 ans, j’ai pris le relais de Christian Bertrou-Cantou à la présidence… Christian avait fait un travail remarquable et a été un des grands artisans du « décollage » de Pyrénées Rugby Seven.
A ce jour, il y a environ 450 joueurs qui ont porté notre maillot depuis la création de PR7, et notre zone de « recrutement » a maintenant largement dépassé le Béarn, puisque nous avons des joueurs qui viennent de toute la France. On recrute par bouche à oreille, par cooptation… Ce qui est important, c’est qu’on a gagné la confiance des clubs et des centres de formation, qui voient d’un bon œil leurs joueurs venir se faire plaisir avec PR7, car c’est une expérience de haut-niveau extraordinaire pour eux.
PR7 a la chance de s’appuyer sur une formidable équipe de partenaires qui lui apporte les moyens de ses ambitions… Et comme nos ambitions sont très grandes, je profite de la tribune offerte par Puissance 15 pour dire que nous serions très heureux d’élargir encore notre réseau de partenaires… Que les personnes intéressées n’hésitent pas à nous contacter !
Quelle activité professionnelle exerces-tu ?
Je suis Assistant de Gestion au sein du groupement de producteurs de volailles Label Rouge du Groupe Euralis, coopérative agricole basée à Lescar, à côté de Pau, et qui est un des plus gros employeurs de la région. Voilà 10 ans que je travaille pour cette entreprise dans laquelle je suis entré par l’intermédiaire d’un BTS en Alternance, qui a débouché sur une embauche.
Ma mission principale consiste à faire ressortir les résultats techniques et économiques de nos éleveurs, et tout récemment, je viens de prendre une nouvelle mission qui consiste à planifier les mises en place de nos éleveurs en fonction des commandes des abattoirs.
Mais au-delà des missions quelles qu’elles soient, le plus intéressant, pour moi, est le contact et le relationnel développés avec nos différents interlocuteurs, que ce soit les adhérents producteurs, les clients ou les fournisseurs… Tout se passe dans un réel esprit coopératif.
Site Internet du Groupe Euralis
Tu as poussé dans la vallée d’Ossau et tu vis à Pau… Si je viens te voir là-bas, quelles sont les lieux « incontournables » que tu me fais visiter, et tu m’emmènes déjeuner où ?
Oui en effet, je suis Ossalois…Et fier de l’être ! Il y a tellement de choses à faire dans ma région, qu’il est difficile de t’en citer des incontournables… Que ce soit le Château de Pau où est né Henri IV, les grottes de Bétharram, le petit train d’Artouste, le Cirque de Gavarnie… Alors comme ça, sans trop réfléchir, sur une journée, je te propose le programme suivant, qui reflète des choses simples de la vie, mais qui sont tellement agréables à vivre :
Nous partons de Pau en passant par le Boulevard des Pyrénées, avec un petit-déjeuner à la Brasserie « L’Aragon », qui offre une vue magnifique sur la chaîne des Pyrénées et « Jean-Pierre », le Pic du Midi d’Ossau. Puis nous passons par Gan, pour nous ravitailler chez Leris… Boucher qui fabrique la meilleure andouille à l’ancienne que je connaisse, et nous lui prendrons également quelques tranches de jambon… Avec un morceau de fromage de brebis de montagne, nous aurons ainsi tout pour un somptueux casse-croûte !
Ensuite, nous prenons la direction de la vallée et du Col du Pourtalet, via Louvie-Juzon, Laruns, Gabas, Artouste… Puis une petite randonnée nous ouvrira l’appétit… Ce sera justement l’heure du casse-croûte, durant lequel, tout simplement, nous admirerons le Pic.
Sur le chemin du retour, après avoir fait quelques achats dans une des ventas (chez Sancho ou chez Peio) nous passerons par Bescat, mon village maternel, situé sur un coteau face à la vallée… Vue magnifique ! Et le soir, de retour sur Pau, nous irons au « Berry », histoire de clôturer cette belle journée autour d’un steak tartare ou d’une guillonnette… Au total, une journée bien chargée, certes, mais qui te donnera envie de revenir, j’en suis sûr !
C’est depuis Capbreton que Nicolas Bayer t’a invité dans la « Mêlée Puissance 15 »… Maintenant que tu y pousses… A qui fais-tu la passe à ton tour ?
Je remercie Nico pour cette passe sur un pas… Qualité technique que je lui reconnais bien ! Et ce ballon, il y aurait tellement de personnes à qui je voudrais maintenant le confier…
Je profite du moment pour adresser un gros clin d’œil à Hervé, mon frère, avec qui, entre autres, j’ai eu le grand plaisir de porter mon dernier maillot de joueur à Bizanos.
Et cette passe « Puissance 15 », c’est à deux personnes que je vais la faire :
Tout d’abord, Etienne Serna , car maintenant que tu connais la Vallée d’Ossau, ce sera pour toi l’occasion, en passant par Oloron, de visiter celle du Barétous ! Etienne est l’un des plus grands avec qui j’ai eu la chance de jouer. « Grand » en tant que joueur, mais aussi par son aura… par sa façon de mener son équipe… C’est d’ailleurs pour cela qu’il fut capitaine dans toutes les équipes où il est passé… Que ce soit en Juniors Reichel à Pau, ou dans les sélections nationales Jeunes (génération 80 des Rougerie, Harinordoquy, etc…), ou plus tard encore, en Séniors, à Oloron et à Aramits… Mais je n’en dirai pas plus et lui laisse le soin de te raconter à son tour son histoire de rugby…
Ensuite, à Christian Bray, dont je ne saurai te donner des informations sur son passé rugbystique, mais ce qui est sûr, c’est qu’il est un passionné de ce sport. Et cette passion, il la vit par l’intermédiaire de son métier, Directeur de l’IEC AFSA PAU, avec lequel il donne énormément à ses élèves joueurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels.
Site Internet de Pyrénées Rugby Seven
Interview : Frédéric Poulet
Photos : Photos portrait et photos « rugby » de Laurent : Archives LC / Entrée Buzy : Wikipedia J.Michel Etchecolonea – CC BY SA 3.0 / Photo rugby PR7 : Site Internet PR7 / Pic d’Ossau : Wikipedia- Rando-photo – CC BY-SA 3.0 / Vallée d’Ossau : Wikimedia Commons – Myrabella – CC-BY-SA 3.0 & GFDL
Eu égard aux droits qui leur seraient associés, nous nous engageons à enlever les illustrations présentes dans cet article, sur simple demande de leurs auteurs.
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