Alors qu’ils visitaient le Béarn à la recherche de nouveaux talents, c’est en survolant la Vallée de Barétous, à hauteur d’Aramits, que les Dieux du Rugby furent interpellés par le gamin qu’était alors cet homme…
Et bien évidemment, ils ne se sont pas trompés, car l’histoire d’Etienne Serna en Terre de Rugby est une magnifique histoire… Ponctuée d’exploits réalisés sous les maillots de la Section Paloise, du FC Oloron, de son village natal, Aramits, en entente avec Asasp, et même sous des maillots frappés de bleu, de blanc et de rouge ! Des exploits qu’il a toujours eu la chance d’accomplir, partout où il a joué, en Capitaine courage de ses troupes… Et il est sûr que pas un ne dira que ce fut par hasard. Récemment élu Maire de son village, c’est désormais une nouvelle forme de capitanat qu’Etienne doit assumer… Il y a fort à parier qu’il s’attèle à cette tâche avec la même ardeur que celle dont il a fait preuve, des saisons durant, sur les prés d’Ovalie… Merci Etienne !
Bonjour Etienne, forcément, entre le rugby et toi, comme dans toute belle histoire, il y a un début… Tu nous le racontes ?
Aramits, Pyrénées Atlantiques (64)
Je suis né à Pau et suis arrivé à l’âge de 2 ans à Aramits… Et c’est là qu’à 5 ans je commence le rugby… On habitait à 50 mètres du stade. Au départ, je ne suis pas issu d’une famille de rugbymen, car mon père jouait au foot. Je me souviens que quand j’ai commencé, j’étais le plus petit à l’école de rugby… On s’entraînait tous ensemble, mais moi, je ne pouvais pas faire de match car il n’y avait pas de catégorie « micro-poussins » ! Et puis un jour, enfin, j’ai pu faire mes grands débuts officiels grâce à Monsieur Chabanne, mon premier éducateur, un homme extraordinaire, qui nous a communiqué les valeurs du rugby, et qui nous aidait même à lasser nos crampons… Il avait voulu me faire plaisir en me faisant jouer un bout de match avec le maillot « Vert & Blanc » du club. Forcément, mon grand-père Etienne est venu assister à cet évènement… Et sur le premier placage que je fais, je sors en pleurant… Le « guerrier » avait rapidement été défait, mais son grand-père sut trouver les mots justes pour bien vite le consoler !
Et ensuite alors, ce fut quoi, justement, cette belle histoire ?
Je fais toute mon école de rugby et les catégories Jeunes à Aramits, jusqu’en Juniors, dans le cadre de l’entente ABM (Aramits-Barcus-Menditte). Parallèlement, je participe à toutes les Sélections Taddéi du Comité du Béarn. Sur le terrain, j’ai commencé ½ d’ouverture, et à partir des Cadets, (j’ai fait partie de la 1ère génération de Cadets de l’ABM), je « monte » en 3ème ligne pour être un peu plus près du combat, car cela correspond plus à mon tempérament. Bien qu’encore cadet, je suis surclassé avec les Juniors du club, avec qui je joue une ½ finale du Championnat de France Phliponeau.
A l’intersaison où je passe Crabos, la Section Paloise me sollicite par l’intermédiaire de Jean Anturville… Faisant mes études au Lycée Agricole de Pau Montardon, je prends la décision de rejoindre les prestigieux voisins Palois, où je retrouve beaucoup de copains de la Sélection Taddéi du Béarn, recrutés eux aussi par la Section. En 1998, on est Champions de France Crabos, en battant Castres, au Stade de France, en lever de rideau de Perpignan-Stade Français. Dans cette équipe évoluaient entre autres Damien Traille, Pierre Lannes, Bertrand Aurignac, les cousins Etchegaray (Philippe et Pierre, de Mauléon)…
C’est à cette époque que je connais mes premières sélections en Equipe de France -18 et que je goûte au premier maillot « bleu-blanc-rouge »… Je ferai mon premier match international en Ecosse, avec une victoire à la clé, dans une équipe où je côtoyais les Nicolas Mas, Arnaud Méla, Imanol Harinordoquy, Aurélien Rougerie, Pierre Rabadan, Jean-Baptiste Péjoine… Et tous les autres… J’ai eu la chance de faire partie d’une belle génération ! Au total, je porterai environ 25 fois le maillot tricolore en -18, -19 et France Amateurs, avec le grand honneur d’être souvent nommé Capitaine… Je tiens sur ce dernier point à rappeler la mémoire de Cédric Moulet, qui était notre Capitaine en Equipe de France Juniors, et qui a tragiquement disparu dans un accident de voiture avec un autre de nos co-équipiers, Fabien Sestaret… C’est dans des circonstances terribles que le capitanat m’est revenu sous le maillot tricolore, et j’ai toujours essayé de faire de mon mieux pour l’honorer.
Nous serons Champions de France Reichel en 2000, en battant en finale l’AS Villeurbanne, après avoir éliminé Toulouse et Grenoble… Cette saison là, nous n’avons pas perdu un match… 33 confrontations… 33 victoires ! Après mes années Reichel, la Section Paloise me propose de poursuivre la route avec elle en Espoirs, en voulant me reconvertir au talonnage… J’ai 20 ans, et certes, ça marche plutôt bien pour moi… Mais je ne suis pas tenté par le rugby professionnel, et je prends la décision de retourner chez moi, à Aramits, jouer une saison pour me ressourcer un peu et vivre le rugby que j’aimais. Je rejoins là-bas quelques « trentenaires » qui reviennent eux aussi au club après avoir fait le bonheur d’Oloron, comme Michel Traille, Michel Camou, Jacques Latournerie… Et nous montons en Fédérale 3 (c’était la première fois qu’Aramits atteignait ce niveau), en ne perdant qu’en ½ finale du Championnat de France Honneur, contre Vendres-Lespignan.
Je rejoins ensuite le FC Oloron, alors entraîné par Paul Dolié, où je ferai 5 saisons, en n°6 ou en n°8, en compagnie de garçons comme Patrick Esthécandy, Pascal Dura, Laurent Capdevielle, Philippe Vigneau, Joël Deschamps, Sébastien Claverie… On faisait partie des petits budgets de Fédérale 1, ce qui ne nous a pas empêché de faire un ¼ de finale contre Limoges, et en 2005, une finale contre Colomiers, à Tarbes, après avoir éliminé Bourg-en-Bresse en ½ finale à l’issue de matchs aller / retour qui furent de grands moments… Malheureusement pour nous, en 2005, pour cause de réorganisation des Championnats, c’est la seule année où uniquement le Champion montait à l’étage supérieur… Nous ne connaîtrons donc pas la PRO D2 !
A 25 ans, j’ai un rythme professionnel qui s’accélère et qui contraint énormément le temps que je peux consacrer au rugby de haut niveau… Et je reviens jouer dans mon petit village d’Aramits, qui 5 ans après l’avoir quitté, est toujours en Fédérale 3. Je vais alors faire 4 saisons sous le maillot de l’Entente Aramits/Asasp… Un rugby de village, de clocher, avec une trentaine de bénévoles et un tout petit budget de 110.000 €… Une équipe de copains, qui monte en Fédérale 2 en 2006, après avoir perdu en ¼ de finale du Championnat de France de Fédérale 3 contre les Côteaux de l’Arrêt, dans les prolongations. Avec cette même équipe, dans laquelle le mot « solidarité » n’était pas usurpé, on gagnera en 2008, sur le terrain, le droit de monter en Fédérale 1, en battant pour le match de la montée… Le Boucau… Aux tirs aux buts… A Saint-Jean-Pied-de-Port… Au retour, le soir, c’était le feu à Aramits ! On avait joué le 1er match des phases finales contre Hagetmau, qui nous avait battus 2 fois en matchs de poule… Le match se déroulait à Orthez, à 1 heure de route seulement de chez nous, et en tant que capitaine, j’avais personnellement insisté auprès du Président pour qu’on parte la veille, histoire de vivre en groupe et de bien préparer ce match qui s’annonçait peut-être comme le dernier de la saison… Finalement le club nous paie cette sortie (bon calcul, puisque au bout du compte nous battrons Hagetmau)… Départ prévu d’Aramits le samedi à 13h00… Et à 12h00, Sandra, ma femme, m’appelle : « Etienne, je crois que je vais accoucher… » !!!!… Donc bien entendu je laisse partir mes collègues se mettre au vert… Je suis papa d’une petite Margot dans la nuit, et avec le consentement de la toute jeune maman, les dirigeants me récupèrent le dimanche matin devant la clinique… Direction Orthez !
Mais au final, nous déclinerons la montée en Fédérale 1, pourtant acquise sur le terrain, car nous n’avions pas les structures et les moyens pour figurer à ce niveau… Et c’est donc en Fédérale 2 que je terminerai ma carrière de rugbyman, en 2009… J’ai 29 ans, j’ai les cervicales qui ont trop souffert de mes heures de combat, et je raccroche les crampons après avoir connu, pendant mes années de Fédérale à Oloron et à Aramits, plusieurs sélections en Equipe de France Amateurs, dans laquelle je retrouvais d’autres Béarnais, comme Thierry Berhabe, Jean-Michel Cantonnet et Patrick Esthécandy.
Suite à ma carrière de joueur, j’ai également entraîné les Sélections Taddei -16 et -17 du Comité du Béarn, ainsi que, quelquefois, l’équipe de Pyrénées Rugby Seven (dans laquelle j’ai aussi eu l’occasion de jouer à plusieurs reprises à Dubaï), l’association présidée par Laurent Capdevielle. Actuellement, je suis bien sûr resté très proche de mon club formateur, et je donne un coup de main dès que je le peux à l’école de rugby, notamment pour l’entraînement de l’équipe dans laquelle joue mon fils, Valentin.
Des « bons et grands moments » passés en Ovalie, tu en as quantité… Peux-tu nous en faire partager 3, juste pour le plaisir ?
Oui, de tels moments de rugby, j’en ai bien sûr vécus énormément… Alors puisqu’il ne faut ici en garder que quelques uns, je te dirai qu’à chaque fois que j’ai porté le maillot tricolore, ça a toujours été une très grande émotion pour moi… La remise du maillot dans le vestiaire, le porter sur les épaules, se rendre compte de la chance que tu as et de l’honneur qui t’est fait, entendre la Marseillaise… Ce sont des choses qui m’ont énormément touché. Une fois que le match est lancé, tu oublies tout ça, tu joues et tu te donnes à fond, mais toute l’émotion que tu vis avant la rencontre, c’est quand même quelque chose de très fort… Tu penses à ta famille, à tes amis, dans un mélange de fierté et d’un peu de peur aussi… Cette appréhension est quelque chose de fabuleux à vivre.
Le second moment que j’évoquerai remonte au temps où je jouais à Oloron, en 2005… C’était ma dernière saison là-bas. Je me souviens particulièrement de ce match aller des ½ finales, à Bourg-en-Bresse, où nous avions gagné. S’imposer en terre bressanne n’est jamais facile, et ce jour là nous l’avons fait, dans une ambiance assez extraordinaire. En effet, quand nous sommes enfin arrivés à prendre le dessus, malgré l’enjeu de la rencontre, le public est resté d’un fair-play qui, je dois bien le dire, nous a marqués, Oloronais que nous étions… Nous avons même été applaudis sur quelques mêlées… Je ne crois pas avoir rencontré dans toute ma carrière de public plus respectueux de l’adversaire que celui de Bourg-en Bresse.
Le 3ème moment dont je te parlerai, c’est un match joué avec Aramits, en Fédérale 3, contre Saint-Médard-en-Jalles, à l’époque où Titou Lamaison et des anciens Béglais avaient signé là-bas… Ils avaient une équipe à tout casser, et on avait pris 30 points chez eux au match aller, dans un contexte qu’on pourra qualifier d’assez « chaud » et tendu… On avait été vexés ! Nous étions donc particulièrement motivés pour le match retour à Aramits… Il y avait énormément de monde au stade, et je vivais personnellement un moment poignant car mon grand-père, mon premier supporter, était là, et je savais que c’était un des derniers matchs qu’il verrait… Ce jour-là, le Petit Poucet Aramitsien a terrassé l’Ogre Saint-Médardais, leader incontestable de la poule. Quand, au coup de sifflet final, la tête toute bleue, je suis allé vers mon grand-père, il m’a dit : « Mon Petit tu m’as fait plaisir! »… Ce moment-là, c’est sûr, est gravé à jamais dans ma mémoire.
Tu es Maire d’Aramits depuis les dernières élections municipales de 2014… Peux-tu rapidement nous présenter ta commune… Sans oublier bien sûr de nous parler aussi de son rugby ?
En fait, je faisais déjà partie de l’équipe municipale passée, et notre Maire, qui avait déjà fait 4 mandats, a souhaité prendre sa retraite et m’a demandé si je voulais reprendre le flambeau. Epaulé par d’autres personnes expérimentées qui étaient prêtes elles aussi à continuer, j’ai accepté, et nous avons donc été élus en 2014. Aramits est un petit village de 700 habitants, ancré à 350 mètres d’altitude dans la vallée de Barétous, au piémont des Pyrénées et au pied de la station de ski de la Pierre-Saint-Martin, située à une vingtaine de kilomètres. Nous faisons partie de la communauté de communes de la Vallée de Barétous et nous allons prochainement nous rapprocher au niveau communautaire d’Oloron-Sainte-Marie, de la Vallée de Josbaig et de la Vallée d’Aspe.
Les principales activités économiques locales sont basées autour de l’agriculture et du tourisme, mais nous bénéficions de la proximité du bassin industriel et tertiaire d’Oloron-Sainte-Marie (15 kms), où beaucoup de gens de la vallée vont travailler, et de celui de Pau, un peu plus lointain (45 kms).
Au niveau culturel, Aramits est un pays lié aux Mousquetaires, puisque Alexandre Dumas s’est inspiré d’Henry d’Aramits, abbé laïc Gascon et mousquetaire de la Maison du Roi au 17ème siècle, pour créer « son » Aramis. Tous les ans a également lieu ici la « Fête des Bergers », le 3ème week-end de septembre, qui attire pas moins de 5000 visiteurs. L’idée est de faire découvrir la vie pastorale, et différentes animations sont organisées, comme un concours de chiens de bergers, un concours de fromages, de chants béarnais… Tout cela est agrémenté d’excellents repas et se déroule bien évidemment dans un environnement très festif… C’est la manifestation annuelle la plus importante organisée dans la vallée de Barétous.
Fête des bergers 2014 – Aramits
Quant au rugby, Aramits évolue en entente avec Asasp en Fédérale 3, et vient tout juste de terminer cette saison 5ème de sa poule, échouant ainsi aux portes de la qualification, dans une poule très serrée.
Quelle activité professionnelle exerces-tu ?
Je suis chef d’équipe chez Lindt et Sprüngli, fabricant réputé de confiseries et de chocolat de marque suisse, basé à Oloron… c’est ici qu’est produit entre autres le célèbre « Pyrénéen ». Je travaille dans cette entreprise depuis 2002, et j’interviens dans l’atelier qui reçoit les matières premières et les transforme en pâte de chocolat, laquelle va servir ensuite à la confection de bonbons, tablettes et autres confiseries dans les autres ateliers. Le site emploie 600 personnes ici, c’est un acteur économique majeur du pays Oloronais.
Juste pour revenir une dernière fois sur le rugby… Quelle est la chose la plus importante qu’il t’ait apportée, ce sport ?
Pour moi, la chose la plus importante, ça restera les rencontres que ce sport m’a permis de faire… Les rencontres et les moments partagés dans les vestiaires, sur le terrain, autour d’un verre après un match, avec mes coéquipiers bien sûr, mais aussi avec des adversaires… Juste pour la petite histoire, par exemple : on a joué plusieurs fois contre Saint-Girons, et à l’occasion de ces matchs je m’accrochais systématiquement avec un gars, Laurent, et aujourd’hui, on est resté en contact, on s’invite au moment des fêtes de village… Et finalement, tu te dis que souvent, les gens avec qui tu t’accroches, ce sont des gens qui ont le même tempérament que toi, et qui veulent simplement défendre leurs couleurs comme toi-même tu veux défendre les tiennes…
Le rugby m’a aussi appris que l’on peut se surpasser collectivement pour battre des équipes annoncées plus fortes… Cet état d’esprit collectif, le fait de se parler, de se serrer, de partager l’émotion qui précède le combat, tout ça, ce sont bien sûr des valeurs essentielles de ce sport.
Etienne, tu as grandi et tu vis dans la vallée de Barétous… Parle-nous de ta vallée, et dis-nous… Quand des amis qui ne connaissent pas ta région viennent te voir chez toi, tu leur fais visiter quoi ?
C’est le plus souvent par des randonnées que je fais découvrir ma région, avec comme étapes des petites auberges au pied des montagnes, comme par exemple à Arette, voisine d’Aramits…. Des endroits typiques d’ici, avec des granges rénovées, de grandes cheminées dans laquelle cuit la viande… Des endroits simples où le maître mot est la convivialité… Des endroits comme je les aime !
Il y a aussi un lieu très réputé ici, la Grotte de La Verna, une grotte souterraine qui prend son origine à la Pierre-Saint-Martin, fréquentée par de nombreux spéléologues, et qui a la particularité d’être cadastrée sur 3 communes (Arette, Aramits et Sainte-Engrace)… Cette grotte a une salle d’un volume exceptionnel, dans laquelle on pourrait faire entrer 8 fois la Cathédrale Notre-Dame-de-Paris… C’est la plus grande salle souterraine aménagée pour être visitée, dans le monde. Un système de captage d’eau a également été créé pour alimenter une centrale hydraulique, cette réalisation a été une première au niveau européen.
C’est depuis Pau que ton ami Laurent Capdevielle t’a adressé une magnifique passe croisée qui a parcouru la vallée d’Ossau pour arriver jusqu’à toi… maintenant que tu as le ballon Puissance 15 en main, à qui vas-tu le passer à ton tour ?
Je remercie beaucoup Laurent, compagnon de 3ème ligne, avec qui j’ai joué en Reichel à Pau, puis ensuite en Fédérale 1 au FC Oloron… Je reçois bien volontiers le ballon qu’il m’envoie… Lolo, c’était le roi de la chistera et des terrains bien verts sur lesquels il faut faire voler la balle… Un grand technicien du rugby, très très beau joueur qui maniait admirablement le ballon… Par comparaison, moi j’étais plutôt le joueur de l’ombre, assigné aux tâches obscures, adepte des terrains bien gras !!!
Et ce ballon reçu des mains de Laurent, j’aimerais maintenant le donner à un copain de Saint-Jean-Pied-de-Port, Pierre Carricart, quelqu’un que j’ai aussi croisé sur les terrains, quelqu’un de « rugueux » rugbystiquement parlant, avec un gros tempérament de gagneur… Un passionné de rugby qui, j’en suis sûr,
voudra bien nous confier son histoire ovale, nous parler de son club dont j’apprécie beaucoup l’état d’esprit, l’US Nafarroa, et nous présenter son beau village.
Page Facebook Entente Aramits Asasp
Interview : Frédéric Poulet
Photos : Photo de « Une » d’Etienne : ES / Photos Rugby d’Etienne: Archives d’Etienne / Blason d’Aramits : Wikipedia – Etxeko – CC BY SA 3.0 / Cigogne : Pixabay -220312_1280 – CC0 Public Domain / Mairie d’Aramits : Wikipedia – France64160 – Domaine public / Médaillon Aramis : Wikipedia – Domaine Public / Grotte de La Verna : Wikipedia – Camuspeleo – CC BY SA 3.0
Eu égard aux droits qui leur seraient associés, nous nous engageons à enlever les illustrations présentes dans cet article, sur simple demande de leurs auteurs.
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