On connaît tous la chanson : « C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme »… Eh bien, pour cet homme, le rugby, c’est pareil… Et c’est en mer que le rugby l’a pris, peut-être un mardi…
En effet, si c’est bien sur la terre ferme, dans un petit coin du sud de la France répondant au nom chantant de « Pompignan », que Jean-Pierre Gleize-Bourras a poussé encerclé de ballons ronds, c’est sur les flots, coiffé du « pompon » des Mousses de la Marine Nationale, que les Dieux du Rugby le cueillirent dans leurs filets ovales ! Dès lors, son destin était scellé, et une fois les pieds remis à terre, délivré des obligations militaires, c’est du côté de Villard-Bonnot, dans la Vallée Iséroise du Grésivaudan Belledonne, qu’il connaîtra, avec la complicité de Samuel, son fils, ses plus grandes émotions ovales… Avant de rejoindre en bon marin qu’il est resté, « sa » Bretagne, un pays qu’il a vissé au cœur et où il vit avec Josie une heureuse retraite, entouré de chars à voile et taulier du « Bistrot des Copains », un lieu empreint de convivialité où, chaque samedi matin, il donne rendez-vous à ses amis pour les mettre à l’honneur… Merci Jean-Pierre !
Bonjour Jean-Pierre… Un jour, tu croises le rugby dans ta vie… Tu nous racontes ?
Pompignan, Gard (30)
Je suis né en 1950 à Pompignan, un petit village Gardois de l’arrière pays Montpelliérain et du piémont Cévenol, situé à 35 kilomètres de Montpellier et à une cinquantaine de Nîmes… C’est là que j’ai grandi, aux confins du Gard et de l’Hérault, dans un univers où le rugby n’existait pas encore pour moi. Il faut dire qu’à cette époque, dans cette partie du monde, comme dans beaucoup d’autres, le sport-roi, c’est plutôt le foot, avec d’un côté les fameux « Crocodiles » Nîmois et de l’autre le SOM, Stade Olympique Montpelliérain, ancêtre de l’actuel Montpellier Hérault Sport Club.
Pour l’anecdote, le premier ballon de rugby que je vais toucher, c’est en pension à Montpellier, à l’Ecole de la Salle, dont le club de Foot « Stade Lunaret » brille des Minimes jusqu’aux Juniors. J’ai 13 ans, et c’est à un prof d’histoire-géo au nom prédestiné, Monsieur Mailhot, que je dois cet évènement alors que nous n’étions entourés que de ballons ronds !
A 15 ans et ½, j’intègre l’Ecole des Mousses à Brest, et c’est au sein de « La Royale » (ndlr : surnom de la Marine Nationale) que je vais véritablement faire mon entrée dans le rugby, sport ultra populaire dans la Marine Nationale.
Mes grands débuts sur les prés d’Ovalie (au poste de n°10 ou de ¾ centre) ont lieu à Toulon, en 1967, au Stade Jauréguiberry, au sein de l’équipe militaire de « l’Arromanches », du nom du porte-avions sur lequel je suis alors embarqué comme radariste. Je jouerai ensuite sur l’aviso-escorteur « Victor Schœlcher », avec lequel nous défions, au fil de nos périples maritimes, soit les équipes locales des ports du monde où nous faisons escale, soit des équipes d’autres bâtiments que nous croisons. Et puis, des années plus tard, après avoir fait 2 fois le tour du monde, c’est sur le « Clémenceau » que je mettrai un terme à ma carrière de « rugbyman flottant » au sein de « La Royale »… J’ai alors 21 ans, mais je n’en ai pas encore complètement fini avec le rugby !
En réalité, le rugby et toi, vous ne vous êtes jamais vraiment quittés… C’est quoi la suite de votre histoire à tous les 2 ?
En 1972, j’intègre les « Foyers de la Marine », un corps qui s’occupait alors de tout ce qui avait trait à l’animation sociale, culturelle, éducative et de loisirs des Marins du Contingent. Basé à Brest, je suis affecté à un service de distribution de cinéma, et je fais la connaissance des « Tri Yann », le célèbre groupe Celtique qui fête alors tout juste ses 3 ans d’existence, et que nous sollicitions souvent dans les manifestations que nous organisons au Foyer des Marins… Nous avons fait partie de leurs premiers spectateurs !
Tri Yann – La jument de Michao
En parallèle, je m’inscris avec un collègue rugbyman et pilier de son état (depuis le temps, j’ai oublié son nom !) aux cours du 1er degré d’éducateur de rugby, mais je n’aurai guère le temps de me mettre au service des jeunes pousses bretons car, dès 1973, je suis affecté à Tahiti, où je dirige pendant 3 ans le Service des Loisirs des Appelés du Contingent. Et c’est là-bas, en Polynésie, que je vais signer ma première « vraie licence F.F.R. » (jusque là, dans le monde strictement militaire, nous n’étions pas affiliés à la F.F.R.) à l’Entente Militaire du Camp d’Arué (EMCA) à Papeete. Cette équipe comptait dans ses rangs à la fois des militaires et des civils, et j’occupais honorablement le poste de ¾ aile.
L’E.M.C.A. ayant dû être dissoute (pour des raisons dont je ne me rappelle plus !), je signe alors à l’UTA C.I.P., un club mixte soutenu par l’Armée de l’Air et la Compagnie U.T.A. Et là nous avons, et tout le Rugby Tahitien également, la chance de bénéficier des conseils ovales d’un jeune C.T.R. trentenaire, venu tout droit de Métropole et répondant au nom de… Pierre Villepreux ! Tu imagines, pour nous, on avait affaire à un monument… Aujourd’hui il se souvient très certainement de son passage à Tahiti, mais sûrement pas de Gleize-Bourras (ndlr : Quoique… Faudra lui demander à Pierre Villepreux !)… J’étais un joueur « honnête » certes, mais il y en avait des bien meilleurs que moi !!
Après ces 3 années passées Outremer, je rentre en Bretagne… J’ai 26 ans, je suis marié avec Josie, et nous avons une petite Catherine… Je dirige le Foyer de l’Île Longue sur la Presqu’île de Crozon, et je consacre beaucoup de mon temps au boulot. Je ne rechausserai pas les crampons… C’est bien à Tahiti que j’aurai marqué mon dernier essai ! Commence alors pour moi une mise en sommeil de mon implication « active » dans le rugby.
10 ans plus tard, en 1986, alors que j’ai quitté la Marine depuis 5 ans et que je suis professionnellement passé par Pra-Loup (Alpes de Haute-Provence) puis par Balaruc-les-Bains (Hérault), j’arrive à Prapoutel-les-Sept Laux (Isère) pour y diriger un village de vacances… Et là, je commence à descendre le dimanche dans la Vallée du Grésivaudan pour aller y voir jouer le Club Sportif de Villard-Bonnot, qui quelques années plus tard deviendra le Cercle Sportif Grésivaudan Belledonne (C.S.G.B.).
En 1989, je pars à Albertville prendre la Direction du Service Vacances d’un très gros Comité Interentreprises, et Samuel, mon fils, qui a alors 10 ans, signe sa première licence à l’O.S. Touvet (ndlr : devenu depuis 1996 le Rugby Club Touvet Pontcharra)… Cet évènement signe pour moi mon grand retour en Ovalie, et me voilà éducateur des Benjamins du Touvet… Je retouche enfin à la gonfle ! Je rencontre dans ce club des bénévoles extraordinaires, comme notre regrettée Maggie Pareti (membre du Comité des Alpes), qui vivait le Rugby au quotidien, et fait partie d’une grande famille de rugbymen complètement dévouée à notre sport… Le stade du Touvet s’appelle d’ailleurs le « Stade Pareti ».
Je resterai éducateur à l’O.S. Touvet pendant 3 ans, et Samuel ayant entretemps rejoint les Minimes du C.S. Villard-Bonnot, club voisin, tout naturellement, en tant que « papa de joueur », je me rapproche de ce club situé dans la banlieue Grenobloise… Mon fils et moi, ainsi que tous ses co-équipiers, leurs familles et les dirigeants du club, allons vivre alors une formidable aventure, puisque nos « petits » seront sacrés co-Champions de France Minimes avec Colomiers, à Tarbes, en 1994 (score final : 8 à 8, égalité parfaite, et à l’époque le règlement ne prévoyait pas de départager les 2 équipes)… Un véritable exploit pour ces gamins qui pour en arriver là avaient sorti de grands clubs, dont le prestigieux voisin Isérois, Bourgoin-Jallieu, en ½ finale (le Petit Poucet avait vaincu l’Ogre !).
En 1996, le C.S. Villard-Bonnot devient le Cercle Sportif Grésivaudan Belledonne, et je m’investis dans le club comme dirigeant. Je m’occupe en particulier de la communication (c’est moi qui tient le micro le dimanche au stade !) et du partenariat entreprises… Je serai d’ailleurs l’artisan de l’adhésion du C.S.G.B. au Réseau « Puissance 15 », dont j’avais découvert l’existence grâce au Midol (ndlr : je confirme Jean-Pierre, je me souviens encore très bien du jour où tu m’as appelé à La Réunion !).
Je resterai ensuite toujours fidèle au club (sentiment renforcé par le fait que mon fils y a fait sa carrière de rugby) comme bénévole licencié, et speaker !, jusqu’à mon départ vers d’autres horizons, en 2012, l’âge de la retraite ayant sonné pour moi, et l’appel de l’Atlantique se faisant de plus en plus insistant…
Dans tout ce parcours, si tu devais évoquer quelques « personnages » qui t’ont marqué, et nous faire partager quelques « temps forts » pour lesquels tu gardes un souvenir particulier… Ce serait lesquels ?
Au niveau des « personnages » comme tu dis, que j’ai croisés avec bonheur grâce au rugby, je citerai bien sûr Pierre Villepreux, que j’ai pu côtoyer à l’autre bout du monde alors qu’il venait de terminer sa brillante carrière internationale… Et puis, dans mon périple ovale mené en Isère du côté de la Vallée du Grésivaudan, je citerai Roger Texier (ce fut le Président « Des champions de France de 94»), Jean-Paul Filippi (correspondant du Dauphiné Libéré), Jean Mariani, qui fut Président Délégué du Club, ainsi que Paulette, sa femme (ah, les réceptions d’après match !), Pierrot Blachon, Emile Cerantola (alias « Le Mille », notre soigneur !), Michel Barnel (« papa de joueur », comme je l’étais, hélas trop tôt disparu), Roger Stéfanelli (fabuleux capteur d’images !) et tant d’autres, je ne peux malheureusement pas tous les citer, mais c’est avec bonheur que je repense à eux !
Quant à des « temps forts » que tu me demandes d’évoquer, il y en a un qui m’a été adressé par un sacré clin d’œil… Le jour où je vais au stade pour faire inscrire mon fils en Minimes au C.S. Grésivaudan Belledonne, je me trouve à côté d’un autre « papa » qui lui aussi est en train d’inscrire son gosse… Il me voit mettre mon nom sur la fiche d’inscription, Gleize-Bourras… Et il me dit : « Excusez-moi Monsieur, vous n’auriez pas par hasard un parent qui a été dans la Marine Nationale » ???… Je lui dis : « Euh…Oui… Pourquoi ?… »… « Ah ben, parce que moi j’ai un copain qui était avec moi sur le Victor Schoelcher, et qui a le même nom que vous ! »… Aussi incroyable que ça puisse paraître, plus de 20 ans après, Gabriel Chaffat et moi, on se retrouvait après avoir joué au Rugby sur le même bateau, et nos gamins allaient être Champions de France ensemble!… Depuis, bien sûr, on est restés très liés, c’est quand même fabuleux cette histoire!
Les « Rencontres Puissance 15 » restent pour moi également un grand moment de mon parcours rugbystique ! Je n’oublie pas en particulier un déplacement « Puissance 15 » dans le Nord-Isère, en 1997, à La Verpillière, près de Bourgoin-Jallieu… Un moment partagé avec entre autres Stéphane Glas et Gilles Cassagne, qui faisaient alors des éclats au centre de l’attaque d’un C.S.B.J. au sommet.
Dans le même registre, alors que j’étais dirigeant au C.S. Grésivaudan Belledonne, nous avons organisé en 1999 les « 3èmes Rencontres du Réseau Puissance 15 » chez nous, à Villard-Bonnot, où nous avons eu le bonheur de recevoir nos amis de Tyrosse, de Gap, de La Réunion, de Meaux, de Rennes et d’autres lieux encore, pour des échanges à caractère sportif, économique, culturel, institutionnel, et surtout… Festif ! Et puis, j’ai eu la chance de participer l’année suivante, en 2000, aux « 4èmes Rencontres Puissance 15 » organisées de main de maître en Bretagne par le Rugby Club de Vannes qui commençait son ascension dans la hiérarchie du rugby français… Quel souvenir !
grâce à mon fils Samuel et ses potes, avec parmi eux, entre autres, Damien Minassian (qui fera carrière au plus haut niveau à Grenoble, Biarritz, Oyonnax), et Maxime Messina, qui évoluera en Fédérale 1 à Bédarrides, et qui n’est autre que le frère aîné de Geoffroy… La famille Messina est une grande famille du rugby issue de Villard-Bonnot, et je salue ici le « papa » Jean-Hugues, qui fut Président du CSGB.
Cette épopée à l’issue de laquelle ils furent sacrés Champions de France Minimes avec Colomiers en 1994 à Tarbes, je l’ai vécue en famille avec Josie, ma femme, et tous les parents, entraîneurs et dirigeants de ces fabuleux gamins… Samuel était le capitaine de cette magnifique équipe, il jouait n°13, et il y avait en face, comme capitaine de Colomiers, un n°10 qui portait le nom de David Skrela… Ce jour-là encore, le Petit Poucet Villardien ne s’est pas laissé croquer par l’Ogre Columérin et a fait jeu (parfaitement !) égal avec lui !!! Depuis, nos Champions de 1994, éclatés aujourd’hui aux 4 coins de France, se retrouvent tous les 10 ans (ce fut donc le cas en 2004 et en 2014) à Villard-Bonnot pour commémorer cet exploit et rechausser les crampons ensemble… Ces jours-là, je me fais un devoir d’être le speaker du match !
Aujourd’hui, Samuel a arrêté sa carrière de rugby après avoir raccroché ses crampons de joueur dans l’Ouest Lyonnais, à l’Arcol Rugby, et y avoir été éducateur des Juniors. Il se consacre maintenant à sa nouvelle passion, le golf… La balle est plus petite ! Il tient un bar à bières, « Les Berthom », sur les Quais de Saône, dans le Vieux Lyon… Je profite de mon portrait « Puissance 15 » pour adresser un grand clin d’œil au fiston !
Tu passes ta retraite à Landévennec, dans la presqu’île de Crozon… Si je viens te voir là-haut, tu m’emmènes où ? Et installé dans ce magnifique Finistère, quelle relation gardes-tu aujourd’hui avec le rugby ?
Landévennec, Finistère (29)
Oui, comme tu dis, magnifique Finistère ! Un coin de France à connaître absolument… Alors si tu viens, on commencera la visite par Concarneau, on continuera sur Bénodet, on montera au Ménez-Hom… Et puis on ira à la Pointe du Raz, à la Pointe des Espagnols, à la Pointe Saint-Mathieu, et on ira aussi saluer l’Aber Vrac’h avant d’aller faire une sortie en voile et une partie de pêche à Landévennec, en presqu’île de Crozon !
Josie, ma femme, est bretonne, et moi, je n’avais pas 16 ans quand j’ai connu ce pays en signant mon entrée à l’Ecole des Mousses… Alors forcément, La Bretagne, je l’ai vissée au cœur, je l’ai dans les tripes… Depuis chez nous on domine la Baie de l’Aulne qui se jette dans la rade de Brest, et ça… Ca me va bien !
Quant au rugby… A l’heure où je te parle, il n’y en a pas sur la presqu’île de Crozon (il y en a eu dans le passé grâce à quelques marins téméraires)… Mais par contre, si tu viens en avril, tu verras que la Bretagne organise les Championnats d’Europe des -18 ans du 7 au 15, en Cornouaille (Finistère). J’ai donc pris contact avec le Comité de Rugby de Bretagne pour lui proposer de faire une émission de radio sur cette compétition.
Sinon, dans mon quotidien breton, mon lien privilégié avec le rugby, comme pour beaucoup, c’est bien sûr le « Midol », et puis les matchs à la télé (au passage, bravo à « l’Equipe », qui nous permet de voir aussi des matchs de Fédérale 1 !). De là où j’habite, pour aller voir un match de rugby, il faut que je fasse au moins 70 kms en voiture, soit vers le nord à Plouzané (Fédérale 3) ou à Brest (Honneur), soit vers le sud à Quimper (Honneur)…
Tu es un retraité actif, mais parmi tes nombreuses activités, si tu ne devais m’en « dévoiler » (c’est le cas de le dire !) que 2, ce serait lesquelles ?
Oui, la retraite a cela de bon que tu peux l’occuper à ne faire que des choses que tu aimes, comme par exemple… Du char à voile ! Je suis un aficionado de ce sport que j’ai connu il y a bien longtemps sur les côtes de la Faute-sur-Mer, en Vendée, et qui allie vitesse et maîtrise de l’engin. Je suis membre du club de Saint Nic Pentrez, qui emploie l’été 12 moniteurs diplômés d’Etat. On est bien sûr ouvert toute l’année, tout le monde peut donc s’essayer à la pratique du char à tout moment!
Site Internet du Club de Saint Nic Pentrez
Et puis, une autre de mes passions, c’est la radio… Ma première expérience en la matière remonte à 2005, du côté de Villard-Bonnot, où j’animais une émission dédiée à la chanson française (ma chanson française à moi !) sur Radio Grésivaudan, sur un format d’une heure. Aussi, dès que j’ai su que je m’installais en Bretagne, j’ai cherché une radio pour lui proposer mes services… Et voilà comment j’anime « Le Bistrot des Copains » tous les vendredi de 17h00 à 17h55 (rediffusion les samedi et dimanche de 11h00 à 12h00) sur « Radio Evasion Le Faou – 100.4 ». J’y invite des auteurs-compositeurs-interprètes et des personnages qui viennent me parler de leur vie, de leur travail, de leur savoir-faire, de ce qui les fait vibrer… En agrémentant tout ça de chansons… J’en suis à la 104ème édition, et je me régale !
Pour écouter les Podcasts du « Bistrot des Copains » et retrouver la voix de Jean-Pierre… Cliquez ici !
Bon ! Maintenant que tu as le « ballon Puissance 15 » en main… A qui fais-tu la passe ?
Ce ballon, c’est à un vieux copain de l’école de la Salle, à Montpellier, que je voudrais le passer… Richard Montaignac, écrivain amoureux de son pays d’enfance et grand amateur de rugby. On s’est revu il y a quelques années, mais j’ai malheureusement égaré ses coordonnées… Alors cette passe, je lui adresse un peu comme une bouteille qu’on jette à la mer… Qui sait où et quand il la réceptionnera ??… En tout cas, j’espère qu’elle arrivera à bon port et que vous arriverez à vous connecter !! (ndlr : Richard… A bon entendeur, salut!… Si tu lis ces quelques lignes, appelle-moi au 06 18 53 91 57 pour faire vivre le ballon que t’adresse Jean-Pierre!).
Reportage sur l’écrivain Richard Montaignac
Et juste avant de se quitter, Jean-Pierre, on écoute quoi ensemble ?
Juste avant de se quitter, pour n’oublier personne de ma petite famille, puisque je t’ai parlé de Josie et de Samuel dans ce portrait, j’envoie aussi un gros clin d’œil à ma fille, Cathy, à Yannic, et à leur petite Eléonore… Tous les 3 vivent au Pays du Rugby, à Auckland !
Et puis maintenant, tout simplement, parce que c’est de circonstance, on va écouter… « Je dors en Bretagne ce soir » !
Gilles Servat – Je dors en Bretagne ce soir
Site Internet du C.S. Grésivaudan Belledonne
Interview : Frédéric Poulet
Photos : Photo de « Une » de Jean-Pierre, photos de la Marine, et photos rugby, photos char à voile et radio : Archives de Jean-Pierre / Photos Puissance 15 : FP / Porte-avion Clémenceau : Wikipedia-clem1-CC BY Sa 3.0 / Panneau Brest, Tarbes et Villard-Bonnot : site annuaire des mairies / Point d’interrogation et Point d’exclamation : Pixabay
Eu égard aux droits qui leur seraient associés, nous nous engageons à enlever les illustrations présentes dans cet article, sur simple demande de leurs auteurs.
jp
Salut Richard,
Si je te disais d’où je t’écris…
Plus Rugby que ce pays…
Mais tu n’as pas tapé en touche…
Et Fred doit être satisfait…
Quel parcours,mazette!!
Bonne année, A tera tau , à tous.
Kenavo
JPGB
Richard Montaignac
Salut l’ami Jean-Pierre et merci pour ta longue et belle passe. J’avoue avoir hésité un instant à taper en touche, car si du temps de nos jeux sous les préaux tu étais plus rugby que moi, j’étais bien plus rétif que toi. Aujourd’hui, je me dis que tu avais peut-être raison, mais je suis toujours plus rétif que rugby, encore à la recherche d’absolu.