C’est une bien belle mission que les Dieux du Rugby, qui connaissent l’Hémisphère Sud sur le bout du ballon, ont confié à cette jeune femme…
Celle de contribuer activement au développement du rugby féminin à l’Ile de La Réunion ! Et en portant leur choix sur Amandine Lapaix, on peut leur faire confiance, ils ne se sont pas trompés. Si c’est au Nord de l’île qu’elle a poussé, c’est dans le Sud qu’Amandine verra éclore sa destinée « rugby »… d’abord au Rugby Club du Tampon, où elle fit ses premiers pas avec les Cadets du club, puis au Rugby Club Saint-Pierrois, premier club Réunionnais à avoir accueilli en son sein une équipe féminine. Faute de combattantes sur l’île, c’est d’abord dans l’Océan Indien, du côté de Madagascar, de Mayotte et de l’Ile Maurice qu’Amandine et ses coéquipières « Jaune & Noir » ont du aller peaufiner leur technique et aguerrir leur sens de la cohésion. Mais les temps changent à La Réunion depuis quelques années, et le rugby féminin, qui aujourd’hui a largement essaimé au-delà du berceau Saint-Pierrois, connaît là-bas un beau développement… Le fait que cette passionnée de rugby préside à la destinée de cette discipline au sein du Comité Régional depuis 5 ans y est sans doute pour quelque chose… Décidément, ils sont vraiment très forts ces Dieux du Rugby… Merci Amandine !
Bonjour Amandine, comment la Réunionnaise que tu es s’est-elle un jour retrouvée à courir avec un ballon de rugby dans les mains ?
Saint-Denis, Ile de La Réunion (974)
J’ai grandi à Saint-Denis-de-La-Réunion et j’ai toujours fait du sport depuis que je suis toute petite, notamment de la gymnastique et de la natation. Après l’obtention de mon bac au Lycée Lislet Geoffroy, j’opte pour la filière STAPS au Tampon, dans le sud de l’île. En 2000, j’ai 19 ans, j’arrive en 2ème année du cycle, et je dois choisir 4 activités sportives sur les 5 qui sont proposées, dont le rugby, sport que je ne connais absolument pas, si ce n’est pour l’avoir entr’aperçu avec mon père à la télé… Et je décide de me lancer dans l’inconnu ovale !
C’est comme ça que je me suis donc retrouvée un jour sur un terrain de rugby, et ça a été la révélation… J’ai tout de suite adoré ça. En 2003 je prépare le CAPEPS avec option Rugby, et j’ai donc besoin de m’entrainer régulièrement en club. Comme il n’y avait pas d’équipes de rugby féminin à cette époque à La Réunion, je pars m’entraîner avec les Cadets du Rugby Club du Tampon, en compagnie de Clarisse Dufaud, elle aussi en STAPS comme moi… C’était bien la première fois que le RC Tampon voyait des seniors filles venir à lui sur le terrain !!… Et par l’intermédiaire de Jean-Claude Terrusse, qui entraînait les Cadets, le club du Tampon nous a gentiment ouvert ses portes.
Et depuis ce jour là, ça a été quoi, ta vie, sur la Planète Rugby ?
Etant finalement reçue au concours de Professeur des Ecoles, comme j’adore le rugby, je continue de m’entraîner avec les Cadets Tamponnais, même si, bien sûr, je ne peux pas encore faire de matchs, faute de combattantes dans les autres clubs.
Suite au concours j’entre donc en 2ème année d’IUFM, sur le campus du Tampon, et là j’apprends que des filles de STAPS montent une section Féminines au Rugby Club de Saint-Pierre… On est en février 2005, et c’est donc le
premier club de rugby féminin qui se crée sur l’île. Profitant de cette dynamique, j’essaie de mon côté de créer une section féminine au Tampon avec des filles de l’IUFM, mais elles n’adhèrent pas, et du coup, je rejoins les Saint-Pierroises, entraînées par Nicolas Dubard et Hendrick Lavallée… Et depuis, je ne les ai jamais quittées, puisque je joue encore aujourd’hui, en occupant le poste de prédilection qui est le mien… Celui d’ailière (mais comme on joue à 7, il m’est aussi arrivé de jouer à d’autres postes selon les besoin de l’équipe, au talon ou en n°9).
Bien qu’au début on n’avait pas d’adversaires, puisqu’on était les pionnières à La Réunion, on est toujours restées super motivées, on aimait ça et notre bande d’une quinzaine de copines a été dès le début vraiment animée d’une belle passion pour ce ballon ovale. 18 mois après la création de la section Féminines, le club nous envoie en 2007 en tournée à Madagascar, pour nous récompenser de notre ténacité et de notre constante motivation. On est 14 filles à partir, ce qui fait 2 équipes car on joue à 7 à l’époque (sur un demi-terrain)… Pour une première compétition officielle, ce fut une magnifique aventure !
Par la suite, une de nos préoccupations majeures a été d’essayer de créer d’autres sections Féminines sur l’île, car on voulait absolument faire des matchs ! Et si le déploiement a été laborieux, on a été tenaces, on n’a jamais rien lâché… Compte tenu de notre environnement favorable, entouré par l’Océan Indien, le Beach Rugby a été un moyen sur lequel on s’est appuyé pour développer la pratique auprès des Réunionnaises, et nous, Saint-Pierroises, ça nous a aussi permis de jouer contre des équipes de garçons et d’avoir ainsi un peu de temps de jeu en dehors des entraînements.
En mars 2008, Jean-Michel Piron, notre Président, décide de nous envoyer à nouveau en tournée, cette fois à… Mamoudzou, sur l’île de Mayotte ! Eva Angeli, qui était alors notre capitaine et un peu la « maman » de l’équipe, s’est occupée de toute la logistique et du montage financier de l’opération (et aujourd’hui encore nous lui en sommes toutes très reconnaissantes !). On rentrera à La Réunion avec le trophée du tournoi que nous avons disputé dans l’île aux parfums !
Au fil du temps, quelques clubs féminins tentent de se créer sur l’île… Saint-Paul, Saint-Denis, etc… Mais, c’est assez fragile, et il n’y a que le RC Saint-Pierre qui arrive à avoir une équipe pérenne. Pour booster la discipline, le Comité de Rugby local décide alors, en juin 2008, de monter une Sélection de la Réunion, à l’occasion de son premier Tournoi International Féminin de Rugby à 7. Ont été conviées à ce tournoi : l’Equipe de France des -20, les équipes nationales de Madagascar et de Mayotte, et une équipe d’Afrique du Sud (qui remportera le tournoi). 10 filles composaient la Sélection de La Réunion, dont 7 Saint-Pierroises (j’en étais !), et nous finirons 4ème, devant Mayotte.
En décembre 2008, je fais partie de la Sélection Réunion qui part à Tananarive, et nous battons la Sélection Malgache à 7, sur grand terrain… Devant des tribunes bondées, comme c’est toujours le cas pour les matchs de rugby à Madagascar… Ce fut un moment énorme pour nous, car nous n’étions pas du tout habituées à une telle ambiance !
En juin 2009, je fais aussi partie de la Sélection Réunion réunie pour le 2ème Tournoi International organisé par le Comité, et cette fois-ci on progresse, grâce à une préparation plus aboutie avec notre coach Nicolas Dubard comme entraîneur de la Sélection. Nous terminons cette fois 3ème derrière la France et l’Afrique du Sud, en laissant derrière nous Mayotte et… Madagascar, que l’on gagne difficilement 7 à 5. Cette victoire est un moment fort dans mon expérience rugbystique car on menait rudement tout le match 7-0, quand les Malgaches marquèrent entre les poteaux lors de la dernière action de jeu. Les filles de la Sélection étaient dépitées, croyant toutes qu’on se dirigeait inévitablement vers le match nul, et je leur ai crié: « C’est pas fini, regardez le ballon! ». Je disais en boucle: « elle va pas la mettre, elle va pas la mettre, elle va pas la mettre… » et… Quelle joie immense nous avons eue quand la joueuse a effectivement loupé sa transformation face aux poteaux!
Et depuis 2013, je participe sous le maillot du RC Saint-Pierre au Championnat de la Réunion de Rugby Féminin à 7 organisé par le Comité Régional, et jusque là nous avons toujours été Championnes. Parallèlement, je suis depuis 2011 Présidente de la Commission Féminines au sein du Comité de Rugby de La Réunion.
Si tu devais nous faire partager 3 « superbes souvenirs » de ton épopée rugbystique jusqu’à ce jour… Ce serait lesquels ?
Je commencerai par cette tournée en 2008 à Mayotte, avec les filles de Saint-Pierre… On a été super bien accueillies là-bas et ça a beaucoup contribué à souder notre équipe. On était en mode compétition, chose qu’on découvrait aussi, et revenir à La Réunion avec la Coupe fut un grand bonheur.
J’évoquerai ensuite le Beach Rugby Océan Indien organisé à l’Ile Maurice en 2009 sur la plage de l’Hôtel Tamassa, à Bel Ombre. C’était un tournoi mixte, mélangeant filles et garçons venant de toute la Zone Océan Indien, y compris d’Afrique du Sud… Et on l’a gagné ! On est allé remettre en jeu notre titre l’année suivante, en 2010… Et on l’a conservé ! Au-delà de l’aspect sportif, c’est aussi un très bon souvenir collectif avec les filles, car nous avons monté nous-mêmes le projet de A à Z aux niveaux logistique et financier, avec recherche de sponsors etc… Et la réussite fut au rendez-vous!!
Le 3ème « très bon souvenir » concerne aussi le Beach… A Bordeaux cette fois, en août 2011, à l’occasion des Championnats de France de Beach Rugby. C’était pour nous, Saint-Pierroises, la première compétition qu’on allait faire en Métropole. On se retrouve face à des équipes nationales, en ignorant complètement le niveau qu’on avait par rapport à elles… On joue donc sans trop se prendre la tête et… On gagne tous nos matchs, ce qui nous propulse en finale… Une finale qu’on perd malheureusement 3 à 2 contre les filles de Bobigny. Lors de la remise des prix, cela ne nous a pas empêché de pousser la chansonnette, avec des paroles spécialement écrites avec mes coéquipières pour l’occasion! C’est un super souvenir, car on ne pensait vraiment pas arriver à un tel résultat en y allant.
Tu es Présidente de la Commission Féminines au sein du Comité de Rugby de La Réunion… Où en est le rugby féminin sur l’île ?
En effet, j’ai succédé en 2011 à Daisy Adolphe, de Saint-Paul, qui fut la première Présidente de la Commission Féminines lorsqu’elle a été créée en 2008, et avec qui j’avais l’habitude de travailler au Comité. Nous organisons des réunions avec tous les entraîneurs de l’île, une en août en début de saison, et une en décembre pour décider de la formule du Championnat… L’objectif est de favoriser au maximum la concertation avec ceux qui, sur le terrain, ont en charge d’assurer le développement de la discipline.
Aujourd’hui, en 2016, il y a 4 équipes Féminines (de Rugby à 7) vraiment structurées et qui participent au Championnat de La Réunion, qui en est dans sa 4ème année d’existence : le XV Dionysien, l’Etang-Salé, Saint-Pierre et Le Tampon. Après, il existe d’autres sections, mais qui sont incomplètes, comme Saint-Paul et Saint-Joseph, qui participent quand même au Championnat mais sous forme d’entente, ou encore Le Chaudron, Le Port et Saint-Benoît qui ont quelques féminines mais qui ne participent plus au Championnat. Le Championnat est organisé sous la forme de 5 tournois dans l’année, au cours desquels toutes les équipes présentes se rencontrent sur grand terrain. Le grand terrain est une grande première cette année car jusqu’à présent, les équipes jouaient à 7 sur demi-terrain ou grand terrain réduit.
Si jusqu’à présent les Saint-Pierroises ont toujours été Championnes, la donne est en train de changer cette année car les résultats sont très serrés entre les équipes, ce qui est le signe que la discipline a commencé à bien se développer au-delà du « berceau » Saint-Pierrois originel… La mayonnaise semble, enfin, avoir pris… Il aura fallu 10 ans de balbutiements, ce qui, à l’échelle du temps, n’est quand même pas si mal ! Mais il faut rester très vigilant, car le rugby féminin peut se révéler parfois fragile… Le passé nous a déjà malheureusement montré qu’une année, tu peux avoir une équipe très soudée, et l’année suivante ne plus rien avoir… Il suffit d’une « engueulade » entre certaines filles, et hop… Le monde s’écroule ! Mais je crois que nous avons passé un cap, et j’ai bon espoir que cela perdure dans le temps, car les joueuses actuelles montrent de vraies qualités rugbystiques, aussi bien mentales que physiques… Désormais, je suis certaine qu’il faudra bien plus qu’une simple « mésentente » pour qu’elles arrêtent de jouer!
Avec ses 120 licenciées environ, globalement, on peut dire que le rugby féminin est en train de bien prendre place à La Réunion et qu’une politique de « développement » de la discipline s’installe peu à peu… Ce qui est une phase préalable indispensable si on veut ensuite s’inscrire dans une démarche durable qui peut faire éclore une phase de « compétition » intéressante… Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, et tous les entraîneurs l’ont maintenant bien compris dans les clubs.
En 2012, une Sélection de la Réunion s’est envolée pour la première fois aux ½ finales, puis aux finales de la Coupe de France de rugby à 7. Depuis 2013, c’est l’équipe Championne de La Réunion qui participe directement aux finales du Championnat de France qui se déroulent en juin en Métropole. Si jusqu’à présent, c’est Saint-Pierre qui a toujours représenté notre île à l’occasion de cet évènement, les choses risquent fortement de changer, car les filles du XV Dionysien et de l’Etang-Salé sont de sérieuses prétendantes au titre 2016, et l’équipe du Tampon, Vice-Championne de la Réunion l’an dernier, qui a connu quelques soucis d’effectifs en début de Championnat cette année, ne lâchera elle aussi sûrement pas le morceau aussi facilement… Affaire à suivre !
Si on se projette dans l’avenir, je reste optimiste sur le développement du Rugby Féminin à La Réunion, et je crois que nos filles peuvent vraiment être performantes grâce à leurs qualités de vitesse, de tonicité et de guerrières… Sur le terrain, les Réunionnaises sont de véritables combattantes qui courent très vite et ne lâchent jamais rien !
Quelle est ton activité professionnelle ?
Je suis Professeur des Ecoles Spécialisée, basée au collège Joseph Hubert, à Saint-Joseph, la commune la plus au Sud de l’île. J’enseigne en SEGPA (Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté), à des élèves que l’on accueille de la 6ème à la 3ème, et qui n’ont pas acquis toutes les compétences du palier 2 du socle commun… On adapte donc les programmes du collège à leurs difficultés de compréhension.
Je fonctionne dans ma classe comme sur un terrain de rugby… Dès le début de l’année, mes élèves savent que je joue au rugby car je leur montre des photos et des vidéos sur les aspects de solidarité, de cohésion d’équipe… Et je leur dis que c’est la même chose en classe… On a besoin de tout le monde pour avancer ! Pour les sanctions, je fonctionne avec la même philosophie… Je distribue des cartons jaunes (ceux-là savent qu’ils doivent bien se comporter jusqu’à la fin du cours…), voire des cartons rouges quand c’est nécessaire (pour ceux-là l’affaire devient plus compliquée !)… Donc l’esprit rugby me poursuit jusque dans ma classe !
Qu’est-ce que la pratique du rugby t’a apporté de plus important dans ta vie « de tous les jours » ?
Le rugby m’a énormément apporté… Mais j’ai du mal à l’expliquer avec des mots ! Mon entourage me définit comme une véritable passionnée. Toutes les valeurs que le rugby t’enseigne (respect, entraide, solidarité, cohésion…) rythment ma vie et c’est vrai que je ne peux pas passer une journée sans parler rugby! De plus, je suis par nature très impulsive, et je crois que le rugby est le sport qui m’a vraiment permise de me calmer, d’être beaucoup plus posée… Sur le terrain je me donne à fond, c’est un formidable exutoire pour me dépenser physiquement, et du coup ça me tempère beaucoup dans ma vie de tous les jours.
Ce sport m’a aussi montré ce que peut être la cohésion d’un groupe et m’a appris à pouvoir compter sur les autres. Aujourd’hui, à 35 ans, je suis bien obligée de penser à ma reconversion, car je ne vais pas pouvoir jouer encore très longtemps à ce niveau, et je ne sais pas dans quel autre sport je pourrai retrouver cette dimension extraordinaire du collectif, qui est la « marque de fabrique » du rugby… Ca, ça me tracasse un peu !
Cette belle Ile de La Réunion qui t’a vue grandir, et où tu vis… Qu’en retiens-tu de meilleur pour la vanter à ceux qui ne la connaissent pas ?
Déjà, je dirai qu’on a la chance d’avoir du soleil toute l’année, et pour avoir voyagé un peu ailleurs, ce n’est pas rien… Et puis on a ici une multitude de paysages, tous plus magnifiques les uns que les autres…Tu tournes la tête d’un côté et tu as l’océan… Tu la tournes de l’autre et tu as la montagne… A toi de choisir où tu veux aller, car tout est assez facilement accessible !
Au niveau des sites, j’aime beaucoup la Rivière Langevin, avec ses magnifiques cascades, à Saint-Joseph… C’est un endroit où tu te sens très vite dépaysé et où tu peux te ressourcer. Et comme je suis aussi très « plage », j’adore aller profiter de la plage, ici, à Saint-Pierre.
C’est Jean-Michel Piron, Président du Rugby Club Saint-Pierrois, qui t’a invitée à nous rejoindre dans la « Mêlée Puissance 15 »… Vers qui vas-tu taper à suivre à ton tour ?
J’adresse un grand « Merci » à Jean-Michel, qui a toujours soutenu les Féminines et nous a permis de tenir toutes ces années passées sans adversaires fidèles à La Réunion, en nous faisant faire des tournées hors de l’île. Maintenant, je vais taper un long coup de pied de 10.000 kms en direction de Cécile Techer, qui jouait au Chaudron, à Saint-Denis. Elle faisait partie de la Sélection Réunion pour le Tournoi International de juin 2008, et également pour la tournée à Madagascar en 2008… Je crois qu’on est autant passionnée de rugby l’une que l’autre… Et c’est pour ça que je lui envoie le ballon avec un très grand plaisir. Cécile vit aujourd’hui à Mont-de-Marsan, où elle a entraîné les Cadettes du Stade Montois jusqu’à il y a peu de temps encore. Je profite de l’occasion pour adresser un clin d’œil à Lucas, son fils, qui doit avoir aujourd’hui pas loin de 16 ans… Quand je l’ai connu à La Réunion avec sa maman il y a une petite dizaine d’années, c’était lui aussi un petit gars passionné de rugby !
Et juste avant de taper mon coup de pied, je tiens également à adresser un « pti clin d’œil » ici, à Laura Bantoure, plus communément appelée « Thérèse » au sein de notre équipe… C’est également une grande passionnée de rugby, joueuse et capitaine de notre équipe féminine et également « entraîneuse » des Cadets de notre club. Son investissement sans faille dans tout ce qu’elle entreprend mérite le détour… Chapeau !
Site Internet du R.C. Saint-Pierre
Interview : Frédéric Poulet
Photos : Photo de « Une » d’Amandine : AL / Photos Rugby d’Amandine : Archives d’Amandine / Vue des cascades de Langevin : Wikipedia-JoKerosen-CC BY SA 2.5
Eu égard aux droits qui leur seraient associés, nous nous engageons à enlever les illustrations présentes dans cet article, sur simple demande de leurs auteurs.
Laisser un commentaire