Vendredi - 22 Novembre 2024

Saint Vincent de Tyrosse // Économie


Saint-Vincent-de-Tyrosse fait partie de la Communauté de Communes Maremne Adour Côte-Sud (CC-MACS), créée en 2002, composée de 23 communes, et comptant une population totale de plus de 60.000 habitants. Elle est présidée par Éric Kerrouche, adjoint au maire de Capbreton.

Les atouts structurels (proximité des agglomérations bayonnaise et dacquoise, qualité de l’offre de services, cadre de vie…) et conjoncturels (notamment la disponibilité de terrains constructibles) de la ville expliquent en grande partie l’essor démographique des quinze dernières années, au cours desquelles la population tyrossaise a augmenté de 50%.

Son statut de chef-lieu de canton a, au fil des années, permis à la ville d’accueillir une offre d’équipements et de services de proximité communautaires et départementaux. C’est ainsi qu’elle accueille le siège de la MACS.

Saint-Vincent s’appuie sur un tissu économique diversifié.

Même si l’un de ses fleurons, le secteur de la chaussure, caractérisé par un fort taux de main d’œuvre, a été gravement affecté au milieu des années 1990 pour cause de mondialisation, la tradition industrielle y perdure, notamment grâce aux usines de traitement du bois ou de fabrication de matériaux composites. Cette tradition cohabite avec de nombreux artisans installés sur la zone artisanale et industrielle de Casablanca. La croissance démographique a également permis le développement ces dernières années du secteur tertiaire : agences bancaires et immobilières ont fleuri en centre-ville, et de nombreuses activités de service coexistent avec un nombre important de commerces de proximité et de services médicaux.

Au bout du compte, Saint-Vincent-de-Tyrosse a réussi le pari difficile de préserver ses acquis tout en accompagnant les mutations socio-économiques. C’est probablement cette capacité à marier tradition et modernité, mais aussi à valoriser ses atouts géographiques, qui lui permettront de poursuivre un développement raisonné et durable.


Communauté de Communes Maremne Adour Côte Sud

Située sur la côte Atlantique dans le sud-ouest du département des Landes, la Communauté de Communes Maremne Adour Côte Sud s’étend sur 612 km² et se structure autour de trois pôles : Saint-Vincent-de-Tyrosse, Soustons et Capbreton. Ce territoire très attractif, à 45 mn de l’Espagne, 2h de Bordeaux, 1h de Pau, bénéficie de la proximité d’infrastructures stratégiques : le port de Bayonne, l’aéroport de Biarritz, les axes autoroutiers A63, A64, la ligne SNCF et la future gare LGV à Saint-Geours-de-Maremne.

Avec seulement 5 % de son territoire urbanisé, la CC-MACS bénéficie d’une image de nature, d’océan (elle est baignée par 35 km de côte) et de biodiversité qui participe à son attractivité. Elle accueille ainsi plus de 300.000 touristes chaque année, amateurs de grands espaces, de golf, de surf, de tradition et de gastronomie locales.

La CC-MACS joue un rôle moteur dans l’économie départementale et régionale, et s’emploie à accompagner les mutations économiques et démographiques du territoire. Elle héberge des entreprises diversifiées, aussi bien TPE qu’entreprises internationales : Labeyrie , Rip Curl Europe, GSM Europe PTY LTD, Supermarché Tyrossais, Société Capbretonnaise de Distribution, Centre Européen de Rééducation du Sportif, Aquipyrdis, Veriplast Packaging France, Transports Resano, Transports Mendy, Guyenne et Gascogne, Sud Ouest légumes Alliance (SOLEAL), etc… .

Pour ce faire, la CC-MACS aménage sur son territoire des zones et des parcs d’activités économiques, en complément des zones communales. Les parcs d’activités sont des espaces d’accueil et de développement des entreprises pour lesquels MACS est associée au Conseil Général des Landes dans un syndicat mixte, en partenariat avec les communes concernées.

Le Parc d’activités Atlantisud à Saint-Geours-de-Maremne figure parmi les projets commerciaux structurants portés par le territoire, et le Parc d’activités Pédebert à Soorts-Hossegor accueille notamment une partie des grands noms de l’industrie du Surf : Billabong, Rip Curl, Quiksilver, Pull in, etc… .

De plus, MACS a fait du numérique un des axes majeurs de son développement, avec notamment le déploiement de la fibre optique.


Les filières économiques les plus représentatives de la CC-MACS sont les suivantes

L’Industrie
395 établissements et 3 103 emplois en 2011, avec 12.4 % de l’emploi industriel local concentré sur les secteurs du bois-papier-carton, et de l’agroalimentaire. L’ industrie agro-alimentaire landaise est puissante et diversifiée et contribue à perpétuer l’image des Landes comme terre de bon goût et de produits de qualité. Les grands noms de ce secteur présents dans les Landes sont : Labeyrie, Delpeyrat, Bonduelle, Les Fermiers landais, Maïsadour, Euralis Viviers de France, Aqualande, Légum’Land, Rougeline, … .

Le Tourisme
Ce secteur compte 550 entreprises sur les 6 200 établissements de MACS et réalise un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 44 Millions d’€. 44% de la capacité d’accueil du département des Landes est située sur le territoire de MACS.

La Glisse
ce secteur, qui capitalise sur l’attractivité des 30 km de littoral de MACS, compte un millier de salariés et regroupe les entreprises spécialisées dans la fabrication de vêtements et de planches de surf (sièges européens de Ripcurl et Billabong), les surf shops, les shapers (artisans qui fabriquent les planches de surf), les emplois permanents dans les clubs, les structures de pratique à vocation commerciale et touristique, les professions liées à l’image du surf. Notons également la présence de la Fédération Française du Surf sur le territoire (Hossegor).

Le BTP et l’Eco-construction
avec notamment la présence du centre de ressources Domolandes, pôle dédié au développement des technologies innovantes en matière de construction durable, installé sur le Parc d’Activités Atlantisud.

Les Services
2 813 établissements et 5 378 emplois en 2011.

L’agriculture
Un millier d’emplois, une moyenne de 28 ha de surface utile agricole par exploitation, avec une omniprésence des cultures céréalières et une hégémonie du maïs, fleuron de l’activité agricole landaise. Et bien sûr un secteur sylvicole très présent avec la vaste forêt landaise entraînant dans son sillage une industrie du bois solide employant plus de 350 salariés.

La Pêche
le Port de Capbreton génère une économie locale qui va croissante, par la vente directe du poisson et la vente à la criée. Seize AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture de Proximité) des Landes et du Pays Basque sont fournies en poisson depuis Capbreton, illustration du développement de la vente en circuit court.

Le Liège
Après avoir été malmenée depuis les années 50 par l’arrivée de nouveaux matériaux (plasturgie, composites), des industriels landais ont initié, dès 2000, la reprise des récoltes de liège, et se sont regroupés au sein de l’association du « Liège Gascon », en vue de promouvoir leur savoir-faire. Des ouvriers ont été formés aux techniques d’écorçage, et des récoltes de liège sont menées chaque année.

L’Office National des Forêts a également entrepris une remise en production sur les terrains relevant du régime forestier. Les problématiques liées au chêne liège et à la filière liège ont été intégrées dans la Charte Forestière du Pays Adour Landes Océanes. La Communauté de communes Maremne Adour Côte-Sud a également pris en compte la problématique liège dans sa Charte territoriale.


Pôles de compétitivité

La région Aquitaine est directement concernée par les pôles de compétitivité suivants :

Le pôle Agri Sud-Ouest Innovation
Focalisé sur les secteurs agricole et agro-industriel, il est issu de la Région voisine de Midi-Pyrénées, et a élargi depuis 2012 son périmètre d’actions au Grand Sud-Ouest français. Il donne la priorité à 3 axes technologiques forts :

– Développer l’agro-raffinerie et valoriser l’ensemble de la production agricole, par exemple les bioplastiques,
– Améliorer l’efficience des systèmes de production, par exemple dans le machinisme agricole,
– Optimiser les intrants de production (éco-efficience), par exemple par la substitution des engrais azotés d’origine chimique.

Agri Sud-Ouest Innovation

Le pôle Aerospace Valley
Pôle mondial, il associe les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine, constituant ainsi le premier bassin d’emplois européen dans le domaine de l’aéronautique, de l’espace et des systèmes embarqués.

Aerospace Valley

Le pôle Avenia
Il a pour ambition de devenir le leader européen dans le domaine des technologies du sous-sol et s’intéresse à trois domaines d’application : le marché amont du pétrole et du gaz (exploration-production), les marchés de la géothermie (très basse, basse et haute énergie) et les marchés du stockage souterrain (gaz naturel, CO2 et énergie –eau chaude et électricité-). En savoir + :

Avenia

Le pôle Xylofutur
C’est le seul pôle de compétitivité couvrant l’intégralité de la chaîne de valeur de la filière bois. Il se positionne sur 3 Domaines d’Applications Stratégiques (DAS) :

– La compétitivité de la production de bois et des approvisionnements pour les industries utilisatrices.
– La transformation et l’utilisation du bois en matériau, avec pour marchés privilégiés l’aménagement, le bâtiment et l’emballage.
– Le développement du bois source de fibres, comme matière première de la chimie bio-sourcée, ainsi que ses applications thermodynamiques (énergie) ou de stockage du CO2. En savoir + :

Xylofutur

Le pôle Alpha – Route des Lasers
Bénéficiant d’une des plus fortes concentrations européennes de chercheurs spécialistes en optique-lasers et photonique, ce pôle fait référence dans le développement et la diffusion des technologies innovantes de l’optique et des lasers – systèmes lasers et applications, métrologie, et imagerie, physique innovante, – dans les secteurs industriels, comme l’aéronautique, l’espace et les systèmes embarqués, la santé, la vision, la chimie, l’industrie agro-alimentaire, l’électronique, etc…

Route des Lasers


ICO-wikipedia Sources Wikipédia / Photo Wikimedia Inigo Tomé

Eu égard aux droits qui leur seraient associés, nous nous engageons à enlever les illustrations présentes dans cet article, sur simple demande de leurs auteurs.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *